La CCFL se penche sur les technologies de l’information

« Technologies de l’information au Liban : état des lieux et opportunités d’affaires. » Tel était le thème du séminaire organisé il y a deux jours par la Chambre de commerce franco-libanaise (CCFL) à la Maison des Arts et Métiers à Paris en présence de plus de 80 spécialistes et chefs d’entreprise du secteur.
Après un mot de bienvenue du président de la CCFL, Jacques Saadé, trois conférenciers ont présenté au public le résultat de leurs dernières recherches.
Nicolas Vassitch, chef du service à Ubifrance et ancien responsable du service économique de l’ambassade de France au Liban, a présenté un exposé sur le contexte économique du Liban et les relations bilatérales franco-libanaises, porteuses de très bonnes opportunités de coopération dans divers domaines, notamment ceux des technologies de l’information et de la communication.
Nicolas Rouhana, directeur exécutif de Berytech, a fait un état des lieux de l’industrie informatique au Liban en mettant en avant les acteurs du secteur et ses perspectives prometteuses.
Pour sa part, Jean-Louis Jamet, vice-président de la CGPME (Groupement des petites et moyennes entreprises), a présenté les attentes et perspectives de ce secteur en France et ses motivations pour une coopération avec les professionnels libanais.
Au cours de la table ronde, Emmanuel de Saintingnon, directeur de « Soft Solutions », a parlé des réussites dans le domaine des prologiciels ; Béchara Raad, président de « EI Technologies », s’est penché sur le Liban comme véritable plateforme de recrutement pour ses entreprises ; Habib Maaz, directeur général de « Logica », a développé son exposé sur le Liban en tant que plateforme de distribution de produits et services vers le Moyen-Orient et l’Afrique ; Khodr Arnaout, directeur « EI EPM Groupe Micropole », a quant à lui évoqué les enjeux du développement international et du choix des pays d’accueil. Enfin, Leila Sawaya el-Khoury, directrice des projets d’IDAL, a rappelé le soutien des autorités libanaises à l’implantation des sociétés informatiques au Liban.
À l’heure des questions-réponses, plusieurs sujets ont été soulevés concernant l’importance de la coopération franco-libanaise dans le domaine des technologies de l’information. Un intérêt particulier a été accordé aux dizaines de petites entreprises fondées par de jeunes professionnels libanais avec des partenaires français et qui se multiplient dans le pays, du Akkar au Liban-Sud, en passant par la Békaa, le Mont-Liban et Beyrouth.