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Économie - Essence

Liban : Les prix des carburants repartent à la hausse

Les prix des carburants sont repartis à la hausse. Les ménages espèrent que la hausse n’atteindra pas les sommets d’il y a quelques semaines.

Après une période où les prix des carburants avaient atteint des pics sans précédent, les 20 litres d’essence atteignant un plafond de 40 000 livres, les citoyens ont pu souffler quelques semaines avec des prix qui étaient repartis à la baisse. Mais voilà que depuis trois semaines les stations-service affichent des prix de plus en plus élevés suivant la grille hebdomadaire des prix publiée par le ministère de l’Énergie et de l’Eau. Ainsi cette semaine, les prix de l’essence ont augmenté de 600 livres, atteignant 33 500 livres pour les 98 octanes et 32 800 livres pour les 95 octanes les 20 litres.
Le kérosène domestique est actuellement à 26 000 livres, le mazout à 24 800 livres et le diesel à 25 300 livres, selon le ministère de l’Énergie.


Une partie de cette hausse est directement liée aux fluctuations du baril de pétrole (88,6 dollars pour le baril de pétrole et 103,58 dollars pour le pétrole Brent à la clôture mardi) ; une hausse qui pèse lourd sur le portefeuille des ménages, déjà accablés par une inflation galopante, une baisse du pouvoir d’achat et une double facturation des services urbains comme l’électricité et l’eau. Interrogé par L’Orient-Le Jour, le président de l’Association des sociétés importatrices de pétrole, Bahige Abou Hamzé, s’est voulu rassurant, indiquant que la hausse et la baisse des prix des carburants sont directement liées aux événements régionaux, mais que des fluctuations de plus ou moins 5 % ne sont pas « inquiétants ». En outre, M. Abou Hamzé ne s’attend pas à ce que les prix flambent de nouveau comme cela a été le cas depuis quelques semaines. Un avis partagé par l’ancien président de l’Association des sociétés importatrices de pétrole, Maroun Chammas, qui voit là une situation étroitement liée aux cours mondiaux du baril de pétrole.


De son côté, le président du syndicat des propriétaires des stations d’essence, Sami Brax, voit rouge : « Cela fait des mois que nous demandons au gouvernement de fixer les prix. Non seulement ils ont le pouvoir de fixer les prix, mais ils ne font rien pour », s’insurge-t-il. « Clairement, c’est un dossier qui n’intéresse pas le ministère de l’Énergie, déplore M. Brax. Nous essayons d’obtenir un rendez-vous avec le ministre de l’Énergie depuis plusieurs mois, mais en vain », affirme-t-il. Contacté par L’Orient-Le Jour, le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Gebran Bassil, est resté, lui, injoignable.

Après une période où les prix des carburants avaient atteint des pics sans précédent, les 20 litres d’essence atteignant un plafond de 40 000 livres, les citoyens ont pu souffler quelques semaines avec des prix qui étaient repartis à la baisse. Mais voilà que depuis trois semaines les stations-service affichent des prix de plus en plus élevés suivant la grille hebdomadaire...

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