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Économie - Liban - Analyse

Dauba-Patanacce à « L’OLJ » : Malgré les troubles régionaux, les indicateurs affichent un regain de dynamisme

M. Philippe Dauba-Patanacce lors de sa présentation livrée dans le cadre d’un événement organisé par la banque Standard Chartered.

De passage au Liban dans le cadre d’un événement organisé par la banque Standard Chartered, l’économiste Philippe Dauba-Patanacce, expert de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), a pris le temps de dessiner pour L’OLJ les dernières tendances économiques de la région. Entre regain de dynamisme à Beyrouth et « miniboom » à Dubaï, la région MENA prouve une fois de plus sa résilience face aux incertitudes liées aux événements sécuritaires de la région, notamment en Syrie.
M. Dauba-Patanacce souligne ainsi que suite à la crise de l’absence de gouvernement qu’a connue le Liban et les troubles du soulèvement syrien contre le régime de Damas, l’économie libanaise était en berne, et les investisseurs dans l’attente.
Pourtant les trois indicateurs liés à la confiance des investisseurs, à savoir le tourisme, le secteur des services et le secteur de la construction, semblent portés par un regain de dynamisme, indique l’économiste. En effet, après avoir loué la capacité historique du Liban à s’adapter à des conjonctures complexes et des environnements sociopolitiques incertains, M. Dauba-Patanacce met l’accent sur le fait que le Liban est en quelque sorte « isolé » des crises régionales, dans le sens où ces mêmes crises ont profité à l’activité touristique. Ainsi, rappelle-t-il, le taux d’occupation des hôtels est passé de 40 % fin janvier 2011 à 60 % pour le même mois de l’année en cours. La marge enregistrée par les hôtels sur les chambres a également augmenté de 60 % en glissement annuel, selon l’expert. « Le retour des touristes marque un point positif » pour l’économie libanaise, non seulement pour la revitalisation du secteur de manière intrinsèque, mais également parce que l’activité touristique et les allers-retours de la diaspora libanaise influent directement sur le secteur immobilier.
Parallèlement, l’économiste a indiqué à L’OLJ que le secteur bancaire libanais a toujours fait preuve de résilience face aux crises domestiques et régionales. « Les derniers chiffres illustrent une croissance des dépôts à vue », précise M. Dauba-Patanacce, qui explique l’équilibre du secteur bancaire par les décisions prudentes de la Banque du Liban (BDL).

Dubaï se relève prudemment
Par ailleurs, l’expert régional a souligné que Dubaï profitait de la hausse des prix du pétrole et par la même occasion du volume de production de l’or noir. D’autre part, les crises politico-sécuritaires ont érigé l’émirat en une espèce de « safe heaven », ou paradis sûr, notamment en ce qui concerne le tourisme et le secteur bancaire. « Même si les problèmes liés à la dette sont toujours d’actualité, le tourisme et les services bancaires se portent plutôt bien », a souligné M. Dauba-Patanacce. « Si la croissance économique reste faible en raison d’un attentisme de la part des investisseurs qui attendent une meilleure visibilité sur les marchés, Dubaï semble échapper aux problèmes que subissent les économies de la région, tels que l’inquiétude liée à une dévaluation de la monnaie égyptienne » ajoute-t-il.
De passage au Liban dans le cadre d’un événement organisé par la banque Standard Chartered, l’économiste Philippe Dauba-Patanacce, expert de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), a pris le temps de dessiner pour L’OLJ les dernières tendances économiques de la région. Entre regain de dynamisme à Beyrouth et « miniboom » à Dubaï, la région MENA prouve...

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VOLONTÉ POPULAIRE LIBANAISE : DIALOGUE ! ENTENTE ! UNITÉ __ Qu'il en soit ainsi !

SAKR LEBNAN

00 h 54, le 27 mars 2012

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Commentaires (1)

  • VOLONTÉ POPULAIRE LIBANAISE : DIALOGUE ! ENTENTE ! UNITÉ __ Qu'il en soit ainsi !

    SAKR LEBNAN

    00 h 54, le 27 mars 2012

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