En outre, le tableau clinique de Yasser Arafat au moment de sa mort n’exclut pas un empoisonnement par polonium, selon ces scientifiques, même si le leader palestinien n’a pas montré deux signaux indicateurs d’une irradiation importante : perte de cheveux et « myélosuppression » ou appauvrissement de la moelle osseuse en cellules productrices de globules. Car, pour l’équipe suisse, les « symptômes avec nausées, vomissements, fatigue, diarrhée et anorexie puis défaillances hépatiques et rénales (du leader palestinien au moment de sa mort) pourraient suggérer un empoisonnement par radioactivité ».
« Il n’y a rien de nouveau par rapport à ce qui a été dit en 2012 » et diffusé dans les médias, a toutefois relativisé Béatrice Schaad, responsable de la communication du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), dont dépend l’IRA. « Il n’est toujours pas possible de conclure qu’il a été empoisonné », a-t-elle souligné.
Sur la base de l’analyse suisse sur les effets personnels du leader, « il y avait suffisamment de doutes pour recommander l’exhumation de son corps en 2012 » à Ramallah, justifient les experts suisses dans l’article du Lancet. Une soixantaine d’échantillons ont alors été répartis pour analyse entre les trois équipes d’enquêteurs, suisses, français et russes, chaque équipe effectuant son travail individuellement, sans contact avec les autres.
(Source : AFP)
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