Encore le MIM, toujours le MIM...
La conservatrice du musée des minéraux de Harvard Raquel Alonso Perez, ainsi qu’une foule de collectionneurs et de fournisseurs de pierres ont débarqué des USA, de Londres, de Madagascar, d’Italie et de France, pour l’inauguration de MIM à Beyrouth. Il y avait Yann Bruce, Gilles Emrienger, Daniel Trinchillo, Brice Gobin, Laurent Thomas et d’autres mordus de cailloux, impatients de découvrir le nouveau temple des minéraux. Aussi, au dîner offert en leur honneur au Sultan Ibrahim par Salim Eddé une seule conversation revenait : le musée.
L’équipe de la société française Ainu, Stefan Pennec, Maria Teresa Anichini, Augustin des Valences et Camille Neff, racontait en détail les six mois du « soclage » des pierres. Et comment Roni Richa, alias Mr Diginest, a creusé et creusé pour trouver ce fameux nom MIM qui a donné le sourire (jusqu’aux oreilles) à son client. Nada Safa, la conseillère financière, encore toute émue par l’émission de Marcel Ghanem consacrée au musée, assurait que le lieu allait devenir furieusement tendance ; on croit d’ailleurs comprendre que plusieurs événements mondains et culturels, dont le dîner annuel de Jamhour, y sont déjà programmés. Dans le brouhaha de l’assemblée, la conservatrice Suzy Hakimian, sur les rotules, ne rêvait que de mettre les doigts de pieds en éventail. Mais son visage rayonnait de bonheur, se disant être très fière d’avoir accouché de son « bébé ». Le deuxième, en réalité. Le premier fut le Musée national qu’elle a remis sur pied et géré de 1991 à 2009, avant de tirer sa révérence, suivie par la pétillante Carole Atallah, aujourd’hui conservatrice adjointe au MIM.
Le lendemain samedi a eu lieu l’inauguration en présence du chef de l’État Michel Sleiman, du Premier ministre désigné Tammam Salam, de Michel et Yolla Eddé, et de leurs enfants Isabelle Hélou, Maroun et Élias Eddé, et de plus de 270 invités, qui étaient juste bouches bées devant la fabuleuse collection. Une œuvre porteuse d’un message à tous les Libanais : « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour lui », a dit dans son discours Salim Eddé, reprenant la célébrissime phrase de John Kennedy.
La visite du musée a été suivie d’un cocktail peaufiné par la Mie Dorée et d’un magnifique jeu de sons et lumières projeté sur les murs du campus de l’innovation et du sport, et puis, et puis... la fête a éclaté mais cette fois dans un autre temple, celui de la danse, le SkyBar où Salim Eddé, sacrément heureux (on le serait pour moins), a noyé ses invités étrangers et toute l’équipe de MIM sous les avalanches des décibels. C’était une super Saturday night qui s’est prolongée jusqu’à trois heures du matin.
PS : Ne vous y précipitez pas. En raison de la fête de l’Adha, le musée ne sera ouvert au public qu’à partir du 18 octobre.
Mini-Davos chez Angelina
On ne sait pas quel cas ils ont examiné, ni sur quels sujets ils ont planché, ni s’ils ont retrouvé une petite once d’optimisme, rien. Mais il y en avait, du monde, au dîner offert en l’honneur de Nagib et May Mikati par l’ambassadrice de l’UE à Beyrouth, Angelina Eichhorst, et son époux Wafai Mansour : les ministres sortant Chakib Cortbaoui, Hassan Diab, Marwan Charbel, Walid Daouk, les anciens ministres Charles Rizk (en solo, sans Nayla, et qui rappelait avoir prédit L’échec de l’islam politique aux éditions du Seuil en 1992), Leila Solh, Yassine Jaber, Damien Kattar, la députée Sethrida Geagea, très sirène dans une robe ultramoulante (elle aurait pu faire chavirer les paparazzis), le conseiller du président Sleiman, Nagi Abi Assi, toujours aussi sémillant, l’économiste Marwan Iskandar (et Mona), Nabil el-Jisr, Chucri et Amal Sader, Garo et Sonia Chekerjian, les ambassadeurs de Turquie Inan Özyildiz, d’Égypte Achraf Hamdi, et de Russie Alexandre Zassypkin, etc. On aurait dit un mini-Davos !
1001 Skoun
Son rideau de moulins à vent au Victoria and Albert Museum a été une des œuvres-phares du London Design Festival 2013. Avec une pluie d’étoiles et de croissants de lune, et un bassin artificiel qui déversait des eaux très argentées, Najla el-Zein a réinventé la magie des 1001 Nuits, thème haut en couleur du dîner annuel de Skoun. Ce soir-là à la sublime magnanerie de Sidd el-Bauchrieh, les cofondatrices de l’ONG, Nadya Mikdashi et Sarah Trad, célébraient leurs dix années de services voués aux traitements complets des toxicomanes, dont 274 ont été soignés au cours des douze derniers mois dans leurs centres d’Achrafieh et de Chiyah.
Qui il y avait à cette soirée ?
Qui il n’y avait pas ! En souvenir de feue Danièle Trad, tous ses amis étaient au rendez-vous autour de sa fille Sarah : Viviane Debbas, Farid et Elham Raphael, Thérèse Tohmé, Antoine et Janine Maamari, Michel Pharaon, Raymond et May Audi, Élie Gharzouzi, Samira Raphael, Amira Abillama, et évidemment ses sœurs Tania Arab et Nayla Moawad, ainsi que Michel et Marielle Moawad. Mais aussi le sponsor d’or de la soirée, Nagib Tabbah, et Antonia, May Daouk, Jacques Sacy, Marco et Jacquot Ayoub, Gilbert et Leyla Yared, Noël Abou Hamad, Nour Salamé, Sherine et Ahmad Tayeb, Abraham et Manal Karabajakian, Talal et Maha el-Chaër, Rabih Kayrouz, Vasso Salam, Raymond et May Abou Adal, Marc Audi, Samir et Laura Lahoud, Georges et Carole Choucair, Fadi et Joumana Yarak, Élie et Huda Baroudi, Marya Osseimi, Nadim Saïkali, Jacques et Nicole Sarraf, May Chidiac, et beaucoup, beaucoup d’autres groupes qui se sont formés prêts à renflouer la caisse de Skoun et à faire la fête, emmenés par la reine du raï made in Lebanon, Aziza, et les platines très inspirées de la DJ Câline Chidiac.
Entre-temps, Marianne Wehbé a animé une vente aux enchères où chacun a tenté de négocier ses coups de cœur : Joe et Hala Saddi pour une Mercedes vintage décapotable année 1973 ; Karim Karagulla pour une sculpture d’Alfred Basbous et une aquarelle de Marwan Sahmarani, et Anthony et Raya Nahas une photographie de Helmut Newton, et autres lots de valeurs. Pour la bonne cause évidemment.
ditavonbliss@hotmail.com
La conservatrice du musée des minéraux de Harvard Raquel Alonso Perez, ainsi qu’une foule de collectionneurs et de fournisseurs de pierres ont débarqué des USA, de Londres, de Madagascar, d’Italie et de France, pour l’inauguration de MIM à Beyrouth. Il y avait Yann Bruce, Gilles Emrienger, Daniel Trinchillo, Brice Gobin, Laurent Thomas et d’autres mordus de cailloux, impatients de découvrir le nouveau temple des minéraux. Aussi, au dîner offert en leur honneur au Sultan Ibrahim par Salim Eddé une seule conversation revenait : le musée.
L’équipe de la société française Ainu, Stefan Pennec, Maria Teresa Anichini, Augustin des Valences et Camille Neff, racontait en détail les six mois du « soclage » des pierres. Et comment Roni Richa, alias Mr Diginest, a creusé et creusé pour trouver ce fameux nom MIM qui a donné le sourire (jusqu’aux oreilles) à son client. Nada Safa, la conseillère financière, encore toute émue par l’émission de Marcel Ghanem consacrée au musée, assurait que le lieu allait devenir furieusement tendance ; on croit d’ailleurs comprendre que plusieurs événements mondains et culturels, dont le dîner annuel de Jamhour, y sont déjà programmés. Dans le brouhaha de l’assemblée, la conservatrice Suzy Hakimian, sur les rotules, ne rêvait que de mettre les doigts de pieds en éventail. Mais son visage rayonnait de bonheur, se disant être très fière d’avoir accouché de son « bébé ». Le deuxième, en réalité. Le premier fut le Musée national qu’elle a remis sur pied et géré de 1991 à 2009, avant de tirer sa révérence, suivie par la pétillante Carole Atallah, aujourd’hui conservatrice adjointe au MIM.
Le lendemain samedi a eu lieu l’inauguration en présence du chef de l’État Michel Sleiman, du Premier ministre désigné Tammam Salam, de Michel et Yolla Eddé, et de leurs enfants Isabelle Hélou, Maroun et Élias Eddé, et de plus de 270 invités, qui étaient juste bouches bées devant la fabuleuse collection. Une œuvre porteuse d’un message à tous les Libanais : « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour lui », a dit dans son discours Salim Eddé, reprenant la célébrissime phrase de John Kennedy.
La visite du musée a été suivie d’un cocktail peaufiné par la Mie Dorée et d’un magnifique jeu de sons et lumières projeté sur les murs du campus de l’innovation et du sport, et puis, et puis... la fête a éclaté mais cette fois dans un autre temple, celui de la danse, le SkyBar où Salim Eddé, sacrément heureux (on le serait pour moins), a noyé ses invités étrangers et toute l’équipe de MIM sous les avalanches des décibels. C’était une super Saturday night qui s’est prolongée jusqu’à trois heures du matin.
PS : Ne vous y précipitez pas. En raison de la fête de l’Adha, le musée ne sera ouvert au public qu’à partir du 18 octobre.
Mini-Davos chez Angelina
On ne sait pas quel cas ils ont examiné, ni sur quels sujets ils ont planché, ni s’ils ont retrouvé une petite once d’optimisme, rien. Mais il y en avait, du monde, au dîner offert en l’honneur de Nagib et May Mikati par l’ambassadrice de l’UE à Beyrouth, Angelina Eichhorst, et son époux Wafai Mansour : les ministres sortant Chakib Cortbaoui, Hassan Diab, Marwan Charbel, Walid Daouk, les anciens ministres Charles Rizk (en solo, sans Nayla, et qui rappelait avoir prédit L’échec de l’islam politique aux éditions du Seuil en 1992), Leila Solh, Yassine Jaber, Damien Kattar, la députée Sethrida Geagea, très sirène dans une robe ultramoulante (elle aurait pu faire chavirer les paparazzis), le conseiller du président Sleiman, Nagi Abi Assi, toujours aussi sémillant, l’économiste Marwan Iskandar (et Mona), Nabil el-Jisr, Chucri et Amal Sader, Garo et Sonia Chekerjian, les ambassadeurs de Turquie Inan Özyildiz, d’Égypte Achraf Hamdi, et de Russie Alexandre Zassypkin, etc. On aurait dit un mini-Davos !
1001 Skoun
Son rideau de moulins à vent au Victoria and Albert Museum a été une des œuvres-phares du London Design Festival 2013. Avec une pluie d’étoiles et de croissants de lune, et un bassin artificiel qui déversait des eaux très argentées, Najla el-Zein a réinventé la magie des 1001 Nuits, thème haut en couleur du dîner annuel de Skoun. Ce soir-là à la sublime magnanerie de Sidd el-Bauchrieh, les cofondatrices de l’ONG, Nadya Mikdashi et Sarah Trad, célébraient leurs dix années de services voués aux traitements complets des toxicomanes, dont 274 ont été soignés au cours des douze derniers mois dans leurs centres d’Achrafieh et de Chiyah.
Qui il y avait à cette soirée ?
Qui il n’y avait pas ! En souvenir de feue Danièle Trad, tous ses amis étaient au rendez-vous autour de sa fille Sarah : Viviane Debbas, Farid et Elham Raphael, Thérèse Tohmé, Antoine et Janine Maamari, Michel Pharaon, Raymond et May Audi, Élie Gharzouzi, Samira Raphael, Amira Abillama, et évidemment ses sœurs Tania Arab et Nayla Moawad, ainsi que Michel et Marielle Moawad. Mais aussi le sponsor d’or de la soirée, Nagib Tabbah, et Antonia, May Daouk, Jacques Sacy, Marco et Jacquot Ayoub, Gilbert et Leyla Yared, Noël Abou Hamad, Nour Salamé, Sherine et Ahmad Tayeb, Abraham et Manal Karabajakian, Talal et Maha el-Chaër, Rabih Kayrouz, Vasso Salam, Raymond et May Abou Adal, Marc Audi, Samir et Laura Lahoud, Georges et Carole Choucair, Fadi et Joumana Yarak, Élie et Huda Baroudi, Marya Osseimi, Nadim Saïkali, Jacques et Nicole Sarraf, May Chidiac, et beaucoup, beaucoup d’autres groupes qui se sont formés prêts à renflouer la caisse de Skoun et à faire la fête, emmenés par la reine du raï made in Lebanon, Aziza, et les platines très inspirées de la DJ Câline Chidiac.
Entre-temps, Marianne Wehbé a animé une vente aux enchères où chacun a tenté de négocier ses coups de cœur : Joe et Hala Saddi pour une Mercedes vintage décapotable année 1973 ; Karim Karagulla pour une sculpture d’Alfred Basbous et une aquarelle de Marwan Sahmarani, et Anthony et Raya Nahas une photographie de Helmut Newton, et autres lots de valeurs. Pour la bonne cause évidemment.
ditavonbliss@hotmail.com
Encore le MIM, toujours le MIM... La conservatrice du musée des minéraux de Harvard Raquel Alonso Perez, ainsi qu’une foule de collectionneurs et de fournisseurs de pierres ont débarqué des USA, de Londres, de Madagascar, d’Italie et de France, pour l’inauguration de MIM à Beyrouth. Il y avait Yann Bruce, Gilles Emrienger, Daniel Trinchillo, Brice Gobin, Laurent Thomas et...
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