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Sport - Formule 1 - GP de Corée

Les quatre incidents qui ont bousculé l’issue à Yeongam

Pérez dégommé, Grosjean piégé, Webber enflammé, Hulkenberg déchaîné et Vettel qui récolte les lauriers ! C’est en résumé la séquence d’événements qui a permis au pilote allemand (Red Bull) d’enregistrer une quatrième victoire d’affilée et surtout de se rapprocher encore plus d’une quatrième couronne mondiale.

Le pneu Pirelli « medium » avant droit du Mexicain Sergio Pérez qui a explosé au 31e tour a complètement changé l’issue de la course, pénalisant au passage Grosjean et Webber et facilitant la victoire pour Vettel. Nicolas Asfouri/AFP

Le GP de Corée a basculé et pris la tournure que l’on connaît suite à la défaillance d’un Pirelli sur la McLaren de Sergio Pérez. Ce qui n’a pas fait les affaires de Romain Grosjean (Lotus) et encore moins celles de Mark Webber (Red Bull).

La malchance de Pérez, la langue de bois de Pirelli
Au 31e des 55 tours, Sergio Pérez a donné bien malgré lui un coup d’accélérateur au suspense dans ce GP de Corée suite au délaminage de son « medium » avant droit, toujours très sollicité dans le tortueux secteur 2 du circuit de Yeongam. « Pirelli va mettre la crevaison sur le dos de Pérez, en invoquant un blocage, mais la raison pour laquelle les pilotes bloquent les roues, c’est qu’il n’y a plus de bande de roulement. Les pneus s’usent énormément et explosent : c’est à Pirelli de régler cela », a dénoncé Mark Webber (Red Bull) à l’arrivée. Les circuits changent, les problèmes demeurent. Bingo ! Dans un communiqué fermé à double tour, la firme milanaise a chargé le Mexicain.

Grosjean surpris par Raïkkönen
Romain Grosjean (Lotus) passait un dimanche parfait, il avait même pris un avantage pneumatique sur son coéquipier Kimi Räikkönen lorsque la mésaventure de Sergio Pérez (McLaren) a saccagé ses plans. Après la neutralisation, il a mal géré le restart et s’est fait gober par Iceman. « C’est de ma faute s’il est passé, a-t-il dit. Je suis sorti un peu large du virage 15 et j’ai roulé sur l’astroturf, qui était très glissant. » Il pensait pouvoir repasser deuxième, il n’en a jamais eu l’opportunité.

Webber allume le feu
L’autre victime collatérale de l’incident pneumatique de Sergio Pérez (McLaren) a été Mark Webber (Red Bull). Dans des proportions bien plus spectaculaires. Passé une troisième fois au stand à cause d’une crevaison (il roulait derrière Pérez), l’Australien s’est malheureusement trouvé au restart dans la proximité d’Adrian Sutil (Force India), en tête-à-queue. Heurté, le futur retraité a rangé sa Red Bull. Le circuit d’huile, secoué dans le choc, a apparemment provoqué un
incendie dans les échappements. Les commissaires bien trop inexpérimentés pour intervenir à temps, la machine a largement eu le temps de brûler.

L’incroyable Hülkenberg
Nico Hülkenberg (Sauber) est la valeur montante de cette fin de championnat. Impeccable 5e à Monza, il a gravi un échelon supplémentaire pour finir au pied du podium. Huitième au départ et rapidement installé à la cinquième place, il avait tout misé sur la Vmax dans les deux lignes droites du premier secteur ; dans lesquelles Lewis Hamilton (Mercedes) n’a rien pu faire. Avec ses 12 points supplémentaires, Sauber n’est plus qu’à trois longueurs de la 7e place constructeurs de Toro Rosso.

Champagne pour Vettel
Si Sebastian Vettel (Red Bull) n’avait abandonné en vue de l’arrivée en 2010, il serait sans doute le seul homme au palmarès sud-coréen. Non content d’avoir enlevé sa huitième victoire de la saison, il a réalisé sa troisième passe de quatre en carrière.
Le récent vainqueur des Grands Prix de Belgique, d’Italie, de Singapour et donc de Corée peut se couronner dès le Grand Prix du Japon, le 13 octobre. Il a fêté ça au champagne. Avec Kimi Räikkönen, qui ne gagne pas aussi souvent que lui, mais qui fréquente pas mal les podiums à en croire son adresse.
Le GP de Corée a basculé et pris la tournure que l’on connaît suite à la défaillance d’un Pirelli sur la McLaren de Sergio Pérez. Ce qui n’a pas fait les affaires de Romain Grosjean (Lotus) et encore moins celles de Mark Webber (Red Bull).La malchance de Pérez, la langue de bois de PirelliAu 31e des 55 tours, Sergio Pérez a donné bien malgré lui un coup...

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