Les IDE de création libanais en progression constante

Les investissements directs étrangers (IDE) de création (greenfield investment) consistent à implanter des filiales entièrement nouvelles à l’étranger, avec l’installation sur site vierge de nouveaux moyens de production et générant des créations d’emplois.
Selon les données du site fDi Markets (groupe Financial Times), publiées par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), la valeur des projets financés par les IDE de création sortants – en provenance du Liban – a totalisé 392,6 millions de dollars en 2012, contre 300,5 millions un an plus tôt. Cela représente un bond de 30,6 %, a relevé un rapport du Lebanon This Week de la Byblos Bank, qui reprend ces données.
Le montant total des IDE de création sortants s’est élevé en 2010 à 246,4 millions de dollars et en 2009 à 638,7 millions de dollars, a ajouté le rapport.
Sur 13 pays arabes d’où proviennent ces IDE, et recensés par la base de données fDi Markets, le Liban a été classé en 2012 sixième au classement devant l’Algérie (200 millions de dollars), Oman (100,9 millions), le Maroc (12,2 millions), le Yémen (9,4 millions) et la Mauritanie (9,2 millions).
À l’échelle mondiale, le pays du Cèdre figurait à la 61e position sur 112 pays recensés – contre un classement en 67e position en 2011.
Toujours en ce qui concerne les IDE de création sortants, le Liban a bénéficié de l’une des meilleures progressions parmi les 13 pays arabes recensés, et occupé la quatrième place au classement devant l’Égypte (+3 199 %), la Jordanie (+1 906 %), l’Algérie (+54,3 %). En fait, seuls six pays arabes, dont le Liban, ont enregistré en 2012 une augmentation de leurs IDE de création sortants.
À titre de comparaison, la valeur totale des IDE de création sortants en provenance des économies arabes a reculé de 14 % en glissement annuel, tandis que les IDE en provenance des économies émergentes et à l’échelle mondiale ont reculé de 23,2 % et 33 % respectivement.

Le Liban, 6e source la plus importante des IDE de création sur 13 pays arabes
Sur le plan de la valeur des projets financés par les IDE de création libanais, cette dernière a représenté 1,1 % de la valeur totale des IDE de création au sein des pays arabes l’année dernière, contre 0,7 % en 2011. Elle a également compté pour 0,2 % et 0,06 % de la valeur totale des projets financés par les IDE de création à l’échelle des pays émergents et mondiale.
En outre, la part des IDE de création sortants sur le plan du produit intérieur brut (PIB) libanais a représenté l’année dernière 0,9 %, contre 0,4 % en 2011, soit le sixième meilleur ratio du monde arabe, a noté le rapport de la Byblos Bank.
Il convient de noter que la part des IDE de création sortants en provenance des pays arabes a compté pour 1,6 % du PIB cumulé de ces derniers.
De plus, quelque 28 projets financés par les IDE de création libanais ont été recensés au cours de cette année, a indiqué le rapport, contre 9 projets en 2011, 20 projets en 2010 et 7 projets en 2009.
Le Liban était la sixième source la plus importante des IDE de création sur 13 pays arabes, derrière les Émirats arabes unis (331 projets), l’Arabie saoudite (78 projets), le Koweït (38 projets), Bahreïn (35 projets) et le Qatar (29 projets).
En fait, le nombre total des projets financés par les IDE de création libanais a représenté 4,8 % du nombre total des IDE arabes de création, contre une part de 1,9 % en 2011, a conclu le rapport.