Crise en Tunisie
Toujours aucun compromis...
La rencontre entre la coalition gouvernementale et des médiateurs pour trouver une issue à la crise politique qui mine la Tunisie depuis l’assassinat en juillet d’un opposant n’a pas abouti à un consensus, a indiqué un responsable syndical. La coalition au pouvoir, dirigée par les islamistes d’Ennahda, a remis hier ses nouvelles propositions pour une sortie de l’impasse politique aux médiateurs de la crise, l’UGTT, mais aussi le patronat Utica, la Ligue tunisienne des droits de l’homme et l’ordre national des avocats. L’hétéroclite coalition d’opposants a annoncé pour samedi une nouvelle manifestation pour marquer la fin du deuil de quarante jours depuis l’assassinat de Mohammad Brahmi. De son côté, le syndicat national des journalistes a appelé à une grève dans les radios publiques pour dénoncer les nominations de nouveaux directeurs par le gouvernement. Enfin, Ansar Ashariaa, principal groupe jihadiste de Tunisie, a accusé le gouvernement de chercher à provoquer un « bain de sang » en classant ce mouvement « organisation terroriste » après l’avoir accusé des récents assassinats d’opposants.
Libye
La fille de Senoussi enlevée à sa sortie de prison
La fille de l’ancien chef des services de renseignements libyens Abdallah al-Senoussi a été enlevée lundi à sa sortie d’une prison de Tripoli, où elle avait purgé une peine de dix mois, a annoncé hier le ministre de la Justice. Il a précisé que l’attaque s’était produite à une centaine de mètres de la prison de Aïn Zara, dans la banlieue de Tripoli. Tout en appelant ses ravisseurs à libérer immédiatement Mlle Senoussi, le ministre a souligné que la retrouver était une « responsabilité commune incombant aussi bien au gouvernement qu’aux thowar (ex-rebelles) et à la communauté internationale ». Anoud al-Senoussi, âgée d’une vingtaine d’années, avait été arrêtée en octobre 2012 avec un faux passeport libyen en provenance de l’étranger et condamnée ensuite à 10 mois de prison.
Santé de Mandela
Zuma parle de « progrès »
Le président sud-africain Jacob Zuma a estimé hier que le retour à domicile de Nelson Mandela, toujours dans un état critique, était le signe de « progrès » de l’illustre malade, que l’on disait fin juin au seuil de la mort. En annonçant dimanche le retour chez lui du héros national sud-africain, dans un communiqué où les mots étaient pesés au trébuchet, la présidence sud-africaine n’avait pourtant mentionné aucune amélioration de son état de santé. Simplement, le porte-parole soulignait que la maison de Nelson Mandela avait été équipée de matériel médical et que l’équipe soignante de l’hôpital resterait au chevet du grand homme, âgé de 95 ans.
Pakistan
Malala : Les livres, des « armes contre le terrorisme »
Malala Yousafzai, la jeune Pakistanaise rescapée d’un attentat des talibans, a affirmé que les livres étaient des « armes » contre le terrorisme, en inaugurant hier une nouvelle bibliothèque à Birmingham dans le centre de l’Angleterre, ville où elle réside depuis l’attaque. « Il n’y a pas de plus grande arme que la connaissance et pas de plus grande source de connaissance que l’écrit », a-t-elle ajouté, rappelant que 57 millions d’enfants dans le monde n’allaient pas à l’école. « Une ville sans livres, une ville sans bibliothèque est un cimetière », a poursuivi Malala, qui avait été grièvement touchée à la tête le 9 octobre 2012 dans l’attaque de son bus scolaire par des talibans hostiles à son combat en faveur du droit des filles à l’éducation.
Somalie
Le président sort indemne d’une attaque des shebab
Le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud est sorti indemne hier d’une embuscade des islamistes shebab contre son convoi, près de la ville portuaire de Merka, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Mogadiscio. « Des insurgés ont tenté de perturber le voyage du président (...) mais je peux vous confirmer que le président et sa délégation sont en parfaite santé et sont parvenus à destination, à Merka », a déclaré Mohammad Qorey, responsable militaire somalien, joint à Merka. Des habitants de Merka ont indiqué avoir vu le président accueilli à son arrivée par des responsables locaux et saluant la foule. Une source diplomatique à Mogadiscio, citant un membre de l’entourage présidentiel, a confirmé l’embuscade et l’absence de victimes dans l’entourage présidentiel.
Russie
Poutine
en sous-vêtements :
la directrice
du musée interpellée
La directrice d’un musée privé qui avait exposé une toile montrant le président Vladimir Poutine et son Premier ministre Dmitri Medvedev en sous-vêtements féminins, saisie par la police à Saint-Pétersbourg, a été brièvement interpellée hier, selon le fondateur du musée. Très vite reprise par plusieurs internautes, l’annonce de cette interpellation a provoqué une vive indignation dans les milieux culturels. Après le raid qui a conduit à la fermeture non seulement de l’exposition pour « extrémisme » – un délit à la définition large et ambiguë en Russie –, mais aussi du « Musée du pouvoir », l’auteur de la toile, le peintre Konstantin Altounine, 45 ans, a fui précipitamment la Russie pour la France et y a demandé l’asile, laissant son épouse et sa fille de deux ans.
Toujours aucun compromis...
La rencontre entre la coalition gouvernementale et des médiateurs pour trouver une issue à la crise politique qui mine la Tunisie depuis l’assassinat en juillet d’un opposant n’a pas abouti à un consensus, a indiqué un responsable syndical. La coalition au pouvoir, dirigée par les islamistes d’Ennahda, a remis hier ses nouvelles propositions pour une sortie de l’impasse politique aux médiateurs de la crise, l’UGTT, mais aussi le patronat Utica, la Ligue tunisienne des droits de l’homme et l’ordre national des avocats. L’hétéroclite coalition d’opposants a annoncé pour samedi une nouvelle manifestation pour marquer la fin du deuil de quarante jours depuis l’assassinat de Mohammad Brahmi. De son côté, le syndicat national des journalistes a appelé à une grève dans les radios publiques pour dénoncer les nominations de nouveaux directeurs par le gouvernement. Enfin, Ansar Ashariaa, principal groupe jihadiste de Tunisie, a accusé le gouvernement de chercher à provoquer un « bain de sang » en classant ce mouvement « organisation terroriste » après l’avoir accusé des récents assassinats d’opposants.
Libye
La fille de Senoussi enlevée à sa sortie de prison
La fille de l’ancien chef des services de renseignements libyens Abdallah al-Senoussi a été enlevée lundi à sa sortie d’une prison de Tripoli, où elle avait purgé une peine de dix mois, a annoncé hier le ministre de la Justice. Il a précisé que l’attaque s’était produite à une centaine de mètres de la prison de Aïn Zara, dans la banlieue de Tripoli. Tout en appelant ses ravisseurs à libérer immédiatement Mlle Senoussi, le ministre a souligné que la retrouver était une « responsabilité commune incombant aussi bien au gouvernement qu’aux thowar (ex-rebelles) et à la communauté internationale ». Anoud al-Senoussi, âgée d’une vingtaine d’années, avait été arrêtée en octobre 2012 avec un faux passeport libyen en provenance de l’étranger et condamnée ensuite à 10 mois de prison.
Santé de Mandela
Zuma parle de « progrès »
Le président sud-africain Jacob Zuma a estimé hier que le retour à domicile de Nelson Mandela, toujours dans un état critique, était le signe de « progrès » de l’illustre malade, que l’on disait fin juin au seuil de la mort. En annonçant dimanche le retour chez lui du héros national sud-africain, dans un communiqué où les mots étaient pesés au trébuchet, la présidence sud-africaine n’avait pourtant mentionné aucune amélioration de son état de santé. Simplement, le porte-parole soulignait que la maison de Nelson Mandela avait été équipée de matériel médical et que l’équipe soignante de l’hôpital resterait au chevet du grand homme, âgé de 95 ans.
Pakistan
Malala : Les livres, des « armes contre le terrorisme »
Malala Yousafzai, la jeune Pakistanaise rescapée d’un attentat des talibans, a affirmé que les livres étaient des « armes » contre le terrorisme, en inaugurant hier une nouvelle bibliothèque à Birmingham dans le centre de l’Angleterre, ville où elle réside depuis l’attaque. « Il n’y a pas de plus grande arme que la connaissance et pas de plus grande source de connaissance que l’écrit », a-t-elle ajouté, rappelant que 57 millions d’enfants dans le monde n’allaient pas à l’école. « Une ville sans livres, une ville sans bibliothèque est un cimetière », a poursuivi Malala, qui avait été grièvement touchée à la tête le 9 octobre 2012 dans l’attaque de son bus scolaire par des talibans hostiles à son combat en faveur du droit des filles à l’éducation.
Somalie
Le président sort indemne d’une attaque des shebab
Le président somalien Hassan Cheikh Mohamoud est sorti indemne hier d’une embuscade des islamistes shebab contre son convoi, près de la ville portuaire de Merka, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Mogadiscio. « Des insurgés ont tenté de perturber le voyage du président (...) mais je peux vous confirmer que le président et sa délégation sont en parfaite santé et sont parvenus à destination, à Merka », a déclaré Mohammad Qorey, responsable militaire somalien, joint à Merka. Des habitants de Merka ont indiqué avoir vu le président accueilli à son arrivée par des responsables locaux et saluant la foule. Une source diplomatique à Mogadiscio, citant un membre de l’entourage présidentiel, a confirmé l’embuscade et l’absence de victimes dans l’entourage présidentiel.
Russie
Poutine
en sous-vêtements :
la directrice
du musée interpellée
La directrice d’un musée privé qui avait exposé une toile montrant le président Vladimir Poutine et son Premier ministre Dmitri Medvedev en sous-vêtements féminins, saisie par la police à Saint-Pétersbourg, a été brièvement interpellée hier, selon le fondateur du musée. Très vite reprise par plusieurs internautes, l’annonce de cette interpellation a provoqué une vive indignation dans les milieux culturels. Après le raid qui a conduit à la fermeture non seulement de l’exposition pour « extrémisme » – un délit à la définition large et ambiguë en Russie –, mais aussi du « Musée du pouvoir », l’auteur de la toile, le peintre Konstantin Altounine, 45 ans, a fui précipitamment la Russie pour la France et y a demandé l’asile, laissant son épouse et sa fille de deux ans.
Crise en TunisieToujours aucun compromis...La rencontre entre la coalition gouvernementale et des médiateurs pour trouver une issue à la crise politique qui mine la Tunisie depuis l’assassinat en juillet d’un opposant n’a pas abouti à un consensus, a indiqué un responsable syndical. La coalition au pouvoir, dirigée par les islamistes d’Ennahda, a remis hier ses nouvelles...
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