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Lifestyle - Insolite

Jouer au polo en Thaïlande, oui, mais à dos d’éléphant...

L’adaptation à la gestuelle des pachydermes n’est pas toujours aisée pour les joueurs de polo traditionnel.  Christophe Archambault/AFP

Un tournoi de polo d’un genre particulier est disputé jusqu’à demain en Thaïlande : la compétition se fait à dos d’éléphant plutôt qu’à cheval, histoire de corser le jeu et d’intégrer à ce sport tout britannique l’animal symbole de la Thaïlande. Les éléphants, leurs cornacs assis sur le sommet de leur crâne et les joueurs juste derrière, en pantalon blanc et casque de polo sur le dos du pachyderme, se prêtent à la cérémonie de bénédiction de l’équipe par un « guide spirituel pour éléphants ». Puis la dizaine d’équipes internationales s’affrontent, comme ces anciens All Blacks venus de Nouvelle-Zélande, qui se retrouvent face à une équipe de transsexuels – les fameux ladyboys – venus de toute l’Asie.
L’adaptation à la gestuelle des pachydermes n’est pas toujours aisée pour les joueurs de polo traditionnel, qui confessent leurs difficultés. « Les chevaux se déplacent bien plus vite. Les éléphants ne trottent pas, ce qui nous a surpris. Nous pensions qu’ils courraient un peu. Mais non, ils marchent juste très lentement », se lamente ainsi Steve Thompson, joueur de l’Académie de polo de Dubaï. « Et du coup, à cause de leur démarche, ils sont assez instables, ce qui rend la coordination plus difficile à l’approche de la balle », se désespère-t-il.
Le polo à dos d’éléphant, qui se pratique aussi en Inde, est critiqué par les défenseurs des animaux, qui dénoncent les mauvais traitements subis par les pachydermes. Les organisateurs de la King’s Cup, qui en est à sa douzième édition annuelle, assurent qu’au contraire, cette compétition permet aux pachydermes d’accéder à des soins médicaux, voire à un semblant de vacances, loin de leur labeur quotidien à balader des touristes. « Nous leur faisons un check-up médical, ils sont bien nourris, nous prenons soin d’eux. Si un éléphant n’est pas en bonne forme ou n’est pas content de jouer, il sort immédiatement du terrain. Ils restent ici une semaine, c’est comme une thalassothérapie à Huan Hin », plaisante Tim Boda, organisateur de la King’s Cup, qui se tient à Hua Hin, la station balnéaire de la famille royale de Thaïlande. Les organisateurs insistent aussi sur le fait qu’ils consacrent chaque année plusieurs dizaines de milliers de dollars à des projets de sauvegarde des éléphants en Thaïlande.

(Source : AFP)
Un tournoi de polo d’un genre particulier est disputé jusqu’à demain en Thaïlande : la compétition se fait à dos d’éléphant plutôt qu’à cheval, histoire de corser le jeu et d’intégrer à ce sport tout britannique l’animal symbole de la Thaïlande. Les éléphants, leurs cornacs assis sur le sommet de leur crâne et les joueurs juste derrière, en pantalon blanc et casque de...

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