«Oscar Niemeyer m’a rappelé qu’il n’y a pas de hiérarchie dans l’humanité, que nous faisons tous partie d’une même et unique dimension. Oscar m’a rappelé que dans cette égalité, l’espoir de pouvoir changer le monde reverdit. Parce que nous rions et nous pleurons tous. Et nous naissons et mourons tous...», indique cette bailaora incandescente, aujourd’hui sollicitée par les plus grandes scènes du monde.
Sept danseurs(ses) de flamenco et 7 chanteurs et musiciens accompagnent Maria Pagés sur scène pour «incarner l’éthique et l’esthétique du désir, de la non-conformité et de l’utopie».
Repérée et lancée par Antonio Gadès dans la compagnie duquel elle a endossé différents rôles comme «Carmen» et «Bodas de Sangre», Maria Pagés a également tenu l’affiche dans les compagnies de Mario Maya, Rafael Aguilár et María Rosa. Parmi ses mentors on compte également Manolo Marín et Matilde Coral.
Elle est dédicataire d’un poème de José Saramago. Et c’est à l’instigation de Mikhaïl Baryshnikov qu’elle a créé à New York Autoretretto («Autoportrait»).
En 1990, elle crée sa propre compagnie (Compañía María Pagés) et produit dès lors ses propres chorégraphies. Elle a aussi dansé dans les films Flamenco de Carlos Saura (1995) et dans Riverdance, the Show (1995), et a créé Dunas, un duo hors norme débordant le cadre du flamenco, avec Sidi Larbi Cherkaoui.
Maria Pagès incarne, en somme, tout à la fois la tradition et la modernité du flamenco. À découvrir absolument!
*Billets en vente au Virgin Megastore.
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