Le secrétaire général des Nations unies (ONU), Ban Ki-moon, a adressé un message aux participants par vidéoconférence, insistant sur la décision 1540 de l’ONU en date de 2004. « La lutte contre la prolifération des armes biologiques, chimiques et nucléaires doit être considérée comme une priorité et le secteur bancaire arabe peut y contribuer à sa façon ».
De son côté, M. Spindelegger s’est attardé sur les relations économiques arabo-autrichiennes. « Les résultats de ces dernières années sont positifs, avec une hausse des exportations et importations, et ce en dépit de la crise financière mondiale qui plombe les échanges internationaux depuis 2008 », a-t-il souligné dans son discours de bienvenue. « Le montant des échanges commerciaux entre nous et les pays arabes a atteint 4,5 milliards de dollars en 2012, et parmi les partenaires les plus importants de l’Autriche, on compte les Émirats arabes unis (EAU), la Libye et l’Arabie saoudite », a pour sa part indiqué le président de la Chambre de commerce arabo-autrichienne, Herbert Stepic.
Le président de l’UBA a quant à lui mis l’accent sur le rôle des banques dans le redressement des pays postconflits. « Nous célébrons aujourd’hui les 40 ans de l’Union et de ses relations fructueuses avec les plus grands centres de décision économiques et financières, parmi lesquels l’Union des banques européennes, les unions des banques de plusieurs pays européens, la Banque mondiale (BM), l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ou encore le Fonds monétaire international (FMI) », a-t-il affirmé.
« Le monde arabe vit une période très difficile, il doit faire face à de nombreux défis et restructurer son économie pour être en accord avec tous les changements », a poursuivi M. Barakat. « La pauvreté touche plus d’un tiers des habitants du monde arabe ; près de 100 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté et plus de 40 millions souffrent de sous-nutrition », a indiqué le président de l’UBA. « Le chômage est également un fléau, a-t-il continué, avec des moyennes qui tournent autour de 20 % dans les pays arabes ».
Cependant, M. Barakat reste optimiste. Selon lui, le secteur bancaire représente aujourd’hui la pierre angulaire des économies des pays arabes et joue un rôle fondamental dans le soutien des secteurs productifs. « Le volume des crédits injectés par le secteur bancaire dans l’économie a atteint 1,46 trillion de dollars fin 2012, soit 58 % du PIB arabe », a indiqué M. Barakat.
Enfin, M. Torbey a pris la parole, s’exprimant sur les « vastes domaines de coopération possibles entre l’Europe et les pays arabes ». Il a cité les réformes économiques, financières et bancaires, la lutte contre le blanchiment d’argent et l’évasion fiscale, le soutien au développement des petites et moyennes entreprises, ou encore la collaboration dans l’échange des expériences humaines et technologiques. Les activités du sommet se poursuivent aujourd’hui, au siège de l’ONU à Vienne.
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