Le Brésil et l’Italie, déjà qualifiés, s’affrontent ce soir à Salvador dans une belle affiche avec comme seul enjeu la première place du groupe A, qui devrait permettre à son titulaire d’éviter l’Espagne en demi-finale de la Coupe des confédérations, tandis que Mexique-Japon se jouera pour l’honneur.
Brésil-Italie, c’est un grand classique du football, entre les deux nations les plus titrées en Coupe du monde (5 fois pour la Seleçao, 4 pour la Nazionale), avec quelques matches mythiques dans le rétroviseur, comme la finale du Mondial 1970 (4-1 pour la bande à Pelé). Au rayon statistique des confrontations, le Brésil mène 7 victoires à 5, pour 3 nuls.
L’enjeu sera bien moindre samedi, même si le match se situe dans un contexte extrasportif très particulier au Brésil, secoué cette semaine par des manifestations monstres qui ont culminé jeudi soir avec plus d’un million de protestataires dans les rues de la plupart des grandes villes.
La Seleçao n’a besoin que d’un nul pour conserver la tête du groupe, en raison de sa meilleure différence de buts (+5 contre +2), et voudra garder sa cage inviolée, une grande satisfaction pour Luiz Felipe Scolari. « Nous progressons beaucoup dans la question du marquage, ça ne me préoccupe plus autant qu’il y a trois ou quatre mois », a déclaré le sélectionneur.
Un joyau
Si son avant-centre Fred est pour l’heure resté discret, « Felipao » possède en Neymar un joyau qui est en train de se révéler en équipe nationale.
L’attaquant de 21 ans, qui subissait une pression énorme pour plusieurs raisons (son nouveau n° 10, son transfert au Barça pour 57 millions d’euros, sa Copa America 2011 en demi-teinte), a déjà marqué deux buts et livré un récital face au Mexique (2-0), « inspiré » par le mouvement populaire qu’il soutient et dont il fut, de-ci de-là, une figure cristallisant la rancœur contre l’argent roi du sport roi.
En face, il y a Balotelli, également auteur de deux buts et qui divise parfois le public par son comportement d’enfant terrible et pour des raisons de racisme plus ou moins latent. Les Azzurri seront diminués avec l’absence de « l’Architecte » de leur jeu, Pirlo, blessé au mollet droit.
Les Italiens paieront-ils leur fatigue ? Peu habitués à la touffeur tropicale, ils ont souffert pour remporter leurs deux premières parties (2-1 contre le Mexique et 4-3 face au Japon). « On devrait donner plus de temps de récupération entre les matches », a suggéré leur sélectionneur Cesare Prandelli.
Le Mexique et le Japon, qui se rencontrent samedi à Belo Horizonte à la même heure après deux défaites chacun, auront à cœur de quitter le tournoi sur une bonne note, surtout le très contesté sélectionneur des Aztèques, José Manuel de la Torre. Les « Samouraïs bleus » d’Alberto Zaccheroni voudront confirmer leurs bonnes dispositions entrevues face à l’Italie.
Brésil-Italie, c’est un grand classique du football, entre les deux nations les plus titrées en Coupe du monde (5 fois pour la Seleçao, 4 pour la Nazionale), avec quelques matches mythiques dans le rétroviseur, comme la finale du Mondial 1970 (4-1 pour la bande à Pelé). Au rayon statistique des confrontations, le Brésil mène 7 victoires à 5, pour 3 nuls.
L’enjeu sera bien moindre samedi, même si le match se situe dans un contexte extrasportif très particulier au Brésil, secoué cette semaine par des manifestations monstres qui ont culminé jeudi soir avec plus d’un million de protestataires dans les rues de la plupart des grandes villes.
La Seleçao n’a besoin que d’un nul pour conserver la tête du groupe, en raison de sa meilleure différence de buts (+5 contre +2), et voudra garder sa cage inviolée, une grande satisfaction pour Luiz Felipe Scolari. « Nous progressons beaucoup dans la question du marquage, ça ne me préoccupe plus autant qu’il y a trois ou quatre mois », a déclaré le sélectionneur.
Un joyau
Si son avant-centre Fred est pour l’heure resté discret, « Felipao » possède en Neymar un joyau qui est en train de se révéler en équipe nationale.
L’attaquant de 21 ans, qui subissait une pression énorme pour plusieurs raisons (son nouveau n° 10, son transfert au Barça pour 57 millions d’euros, sa Copa America 2011 en demi-teinte), a déjà marqué deux buts et livré un récital face au Mexique (2-0), « inspiré » par le mouvement populaire qu’il soutient et dont il fut, de-ci de-là, une figure cristallisant la rancœur contre l’argent roi du sport roi.
En face, il y a Balotelli, également auteur de deux buts et qui divise parfois le public par son comportement d’enfant terrible et pour des raisons de racisme plus ou moins latent. Les Azzurri seront diminués avec l’absence de « l’Architecte » de leur jeu, Pirlo, blessé au mollet droit.
Les Italiens paieront-ils leur fatigue ? Peu habitués à la touffeur tropicale, ils ont souffert pour remporter leurs deux premières parties (2-1 contre le Mexique et 4-3 face au Japon). « On devrait donner plus de temps de récupération entre les matches », a suggéré leur sélectionneur Cesare Prandelli.
Le Mexique et le Japon, qui se rencontrent samedi à Belo Horizonte à la même heure après deux défaites chacun, auront à cœur de quitter le tournoi sur une bonne note, surtout le très contesté sélectionneur des Aztèques, José Manuel de la Torre. Les « Samouraïs bleus » d’Alberto Zaccheroni voudront confirmer leurs bonnes dispositions entrevues face à l’Italie.
Le Brésil et l’Italie, déjà qualifiés, s’affrontent ce soir à Salvador dans une belle affiche avec comme seul enjeu la première place du groupe A, qui devrait permettre à son titulaire d’éviter l’Espagne en demi-finale de la Coupe des confédérations, tandis que Mexique-Japon se jouera pour l’honneur.Brésil-Italie, c’est un grand classique du football, entre les...
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