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Économie - Liban - Échanges

Le transport routier dans la région fait face à des obstacles

Le ministre sortant des Travaux publics et des Transports Ghazi Aridi, lors de l’inauguration hier d’un atelier de travail portant sur le Régime TIR.  Photo Dalati et Nohra

Pas de stratégie globale, pas de planification, la non-application des accords internationaux... Tels sont les principaux défis auxquels fait toujours face le transport routier arabe, a déploré hier le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ghazi Aridi, lors de l’inauguration d’un atelier de travail portant sur le Régime TIR.
Cet événement, qui a pris place à l’hôtel Mövenpick, à Beyrouth, a examiné en détail ce régime fiscal douanier, conçu pour faciliter au maximum les mouvements de marchandises dans le transport international routier. Il était organisé par l’Union internationale des transports routiers (International Road and Transport Union ou IRU en anglais), en partenariat avec l’Union arabe du transport routier et la Banque islamique de développement (BID), avec la participation de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban (CCIAB).
De nombreux représentants du secteur des transports, des douanes et du secteur privé ont assisté à ce rendez-vous, qui prend fin aujourd’hui.
Rappelons que la Ligue arabe a décidé, au terme d’un sommet à Riyad qui s’est déroulé en début d’année, de finaliser avant la fin de 2013 son projet de zone de libre-échange (ZALE) entre ses 22 membres – ce qui représente un marché de 367 millions de personnes.
La création de la ZALE a répondu au besoin d’accroître le commerce interarabe qui demeure très faible (15,5 milliards de dollars en 1997, soit moins de 10 % de l’ensemble des échanges commerciaux des pays arabes).
Ce projet, approuvé en 1998 deux ans après son lancement, avec l’espoir d’éliminer progressivement les barrières douanières et de créer à terme un marché commun, bute notamment sur les règles fixant les conditions pour que les produits puissent être exonérés des droits de douane. Mais il est également affecté par les multiples crises politico-sécuritaires régionales qui, à l’instar du conflit syrien, se sont négativement répercutées sur le transport terrestre régional.
Pas de stratégie globale, pas de planification, la non-application des accords internationaux... Tels sont les principaux défis auxquels fait toujours face le transport routier arabe, a déploré hier le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ghazi Aridi, lors de l’inauguration d’un atelier de travail portant sur le Régime TIR.Cet événement, qui a pris place...

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