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Culture - Musique

Le Mois du jazz dans sa 12e édition au Smithsonian

« Quand le jazz est..., quand le jazz est là, la java s’en..., la java s’en va... » Et pour que le jazz reste là, comme dans la chanson, le Musée national de l’histoire américaine lui a dédié le mois d’avril.

Randy Weston sous l’influence des rythmes africains.

Et cela dure depuis 12 ans. La première édition de cet événement était une initiative de John Edward Hasse, conservateur du Musée national de l’histoire américaine (qui relève du Smithsonian) à Washington, désireux de conserver cette forme d’art d’origine américaine. Une manière aussi d’y rallier le grand public, les écoles, les organismes, le gouvernement. Cette première édition avait été financée par la Fondation Ella Fitzgerald. Par la suite, elle s’est étendue aux 50 États américains et à 40 autres pays.
La célébration 2013 aura été marquée par deux grandes donations, l’une par Randy Weston et l’autre par Horacio Hernandez. Le premier, pianiste et compositeur, est connu pour son exploration culturelle des liens entre le jazz, ses racines et ses rythmes africains. Il a offert un habit de style africain qu’il avait arboré en 2011, lorsqu’il avait été honoré par le roi Mohammad VI du Maroc pour avoir fait connaître la musique «gnaoua» à l’Occident. Le second, d’origine cubaine, a offert ses tambours pourpres et des sonnettes conçues à son intention et destinées aux percussionnistes jouant des rythmes latins, du style «fusion» qu’il a lancé.

La plus grande réserve d’archives jazz
Côté concerts, on en a organisé toute une série à diverses connotations, mais tous placés sous le thème «Esprit et rythmes du jazz», développé également dans des conférences et autres rencontres. Relevées notamment, trois grandes performances gratuites: «Session de jazz latin», avec le concours de Hernandez, Giovanni Hidalgo, «La suite nubienne», de Weston, et le percussionniste Candido Camero en «guest star» avec l’ensemble African Rythmes. Créé en 1990 (et reconnu par le Congrès comme trésor national), le Smithsonian Jazz Masterworks Orchestra se produira avec l’une des stars de la contrebasse, John Clayton. Ce récital est un hommage au contrebassiste John Levy qui a connu la célébrité pour un autre talent: il a assuré, en tant qu’agent, à partir des années 40, le succès de grands artistes, tels que le pianiste de jazz anglais George Shearing et la chanteuse rock Nancy Wilson.
Dans un grand souci d’élargir l’audience du jazz, plus de 100 000 posters représentant Lionel Hampton, célèbre vibraphoniste et batteur, ont été distribués partout dans le pays.
Le Smithsonian Institution, qui chapeaute aux États-Unis 19 musées, 9 centres de recherches et 140 musées à l’étranger qui lui sont affiliés, gère les programmes de jazz les plus complets dans le monde et le Musée national de l’histoire américaine à Washington possède une importante collection, dont 100000 pages d’écritures musicales non publiées de Duke Ellington, la fameuse robe rouge d’Ella Fitzgerald et toutes ses archives, la trompette à angle de Dizzy Gillepsie, la partition originale de la chanson A Love Supreme de John Coltrane, une partition à la clarinette de Benny Goodman et un portrait à l’huile d’Ella Fitzgerald, signé Tony Bennett.
Et pour que le jazz soit au diapason du monde entier, la Turquie a été choisie pour accueillir avec pompe les festivités de la deuxième Journée internationale du jazz (le 30 avril), qui seront placées sous l’égide de l’Unesco, en partenariat avec le Thelonious Monk Institute of Jazz.
Et cela dure depuis 12 ans. La première édition de cet événement était une initiative de John Edward Hasse, conservateur du Musée national de l’histoire américaine (qui relève du Smithsonian) à Washington, désireux de conserver cette forme d’art d’origine américaine. Une manière aussi d’y rallier le grand public, les écoles, les organismes, le gouvernement. Cette...

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