Dakar inondée à cause de fortes pluies. Joe Penney/Reuters
Depuis quelques semaines, les catastrophes naturelles se suivent et pratiquement se ressemblent, multipliant victimes et désolation aux quatre coins de la planète. À tel point que la prophétie maya sur la fin du monde en décembre 2012 recommence à faire la pluie et le beau temps des conversations de salon...
Ainsi, en Iran, un nouveau séisme d’une magnitude de 5,3 a frappé hier la région de Tabriz, dans le nord-ouest. Selon le centre sismologique de l’université de Téhéran, l’épicentre de la secousse déclenchée à 14h02 GMT, situé à six kilomètres sous terre, se trouve à 13 kilomètres de Varzagan, 24 kilomètres d’Ahar et 37 kilomètres de Héris, trois villes déjà touchées par le double séisme meurtrier de samedi. L’agence Fars a parlé d’hommes et de femmes en pleurs qui se sont précipités dans les rues de Tabriz. Aucune information sur un bilan ou l’étendue des dégâts n’a été diffusée. Seule bonne nouvelle : deux personnes ont été retirées des décombres de leur maison, trois jours après le double séisme de samedi et bien après la fin officielle des opérations de secours, rapportent des médias d’État. Les deux miraculés ont été retirés des décombres de leur maison après que leur présence a été détectée par des chiens de recherche, indiquent la télévision Irib et l’agence IRNA, citant des employés des services d’urgence.
Beaucoup plus à l’est, la terre a également tremblé hier. Un puissant séisme de magnitude 7,7 s’est produit en mer d’Okhotsk, dans l’Extrême-Orient russe, n’entraînant aucune alerte au tsunami, a annoncé l’Institut géophysique américain (USGS). Le séisme, enregistré à 02h59 GMT, a été localisé à 158 km au nord-est de Poronaysk, ville portuaire de l’île de Sakhaline, et à une profondeur de 625 km.
Luzon
De plus, un séisme de magnitude 5,2 a touché l’est de Taïwan et a été ressenti dans toute l’île, y compris la capitale, sans faire ni dégâts ni victimes selon les premières informations, a annoncé le Centre national de sismologie. Le tremblement de terre a eu lieu à 10h55 GMT à une dizaine de kilomètres de la ville de Hualien. Taïwan est situé près de la jonction de deux plaques tectoniques, et les séismes y sont fréquents. En septembre 1999, un tremblement de terre de magnitude 7,6 avait fait 2 400 morts.
La terre n’aura pas fait de victimes, mais l’eau risque de tuer : la tempête tropicale Kai-tak devrait frapper Taïwan après avoir touché les côtes orientales de Luzon, la principale île des Philippines au nord de l’archipel, dès ce matin, puis souffler sur des reliefs. Les autorités philippines ont d’ailleurs déjà envoyé du matériel d’urgence aux régions du nord de l’archipel à l’approche d’une tempête tropicale qui pourrait aggraver les conséquences dramatiques des intempéries de ces dernières semaines. « Nous faisons tout notre possible pour prépositionner du matériel d’urgence dans les régions septentrionales avant la tempête », a déclaré la ministre de la Protection sociale, Corazon Soliman, expliquant vouloir s’assurer avoir « suffisamment de ce matériel sur place au cas où les zones affectées seraient isolées par des glissements de terrain ou des inondations », a-t-elle expliqué. Kai-tak devait également apporter des pluies abondantes dans le centre et le sud de Luzon, où 334 000 personnes se trouvaient toujours hier dans des centres d’hébergement après avoir dû quitter leurs habitations envahies par la crue.
Hectares
En Afrique, ce n’est pas mieux. Des inondations dues à des pluies diluviennes ont fait au moins 28 morts et un nombre non déterminé de disparus dans le centre du Nigeria, où elles ont aussi provoqué d’importants dégâts. « J’ai compté 28 corps et des personnes sont toujours portées disparues », a indiqué Kemi Nshe, un responsable local du district de Shendam, dans l’État du Plateau. Il a ajouté que les pluies, dont les plus violentes sont tombées dimanche, avaient fait quelque 1 500 déplacés. Des cultures ont été inondées, des ponts et des habitations détruits, selon des responsables. Et au Sénégal, sept personnes ont été tuées hier matin à Dakar en raison d’effondrements de murs causés par de fortes pluies.
Le feu s’est mis aussi de la partie. Aux États-Unis, des centaines de pompiers continuaient de lutter contre deux feux de forêt qui ont dégénéré depuis deux jours sur 2 000 hectares en Californie, au nord de San Francisco, et qui ont entraîné l’évacuation d’environ 500 domiciles. « Il n’a pas plu depuis des mois, donc l’herbe et les buissons sont incroyablement secs », a expliqué Daniel Berlant, porte-parole du département californien des Forêts et de la Protection contre les incendies. L’un des feux, le Wye Fire, qui a brûlé 1 200 hectares, était contenu à environ 25 %, et l’autre, le Walker Fire, qui a brûlé 800 hectares, l’était à 30 %. Et au Nord, en Oregon, un millier de pompiers luttaient contre un incendie qui a déjà brûlé plus de 10 000 hectares de forêts et a conduit à l’évacuation d’une cinquantaine de foyers. En Espagne en revanche, l’incendie qui a détruit plus de 4 000 hectares de végétation sur la petite île de La Gomera, aux Canaries, a perdu en intensité hier, à la faveur notamment d’un changement de direction du vent.
Et pour ne rien arranger, l’organisme australien de météorologie a annoncé hier avoir constaté des conditions climatiques qui correspondent nettement à l’arrivée du phénomène El Nino dans le Pacifique, ce qui aggrave les risques d’une crise alimentaire, dans un contexte d’envolée des prix des denrées.
Ainsi, en Iran, un nouveau séisme d’une magnitude de 5,3 a frappé hier la région de Tabriz, dans le nord-ouest. Selon le centre sismologique de l’université de Téhéran, l’épicentre de la secousse déclenchée à 14h02 GMT, situé à six kilomètres sous terre, se trouve à 13 kilomètres de Varzagan, 24 kilomètres d’Ahar et 37 kilomètres de Héris, trois villes déjà touchées par le double séisme meurtrier de samedi. L’agence Fars a parlé d’hommes et de femmes en pleurs qui se sont précipités dans les rues de Tabriz. Aucune information sur un bilan ou l’étendue des dégâts n’a été diffusée. Seule bonne nouvelle : deux personnes ont été retirées des décombres de leur maison, trois jours après le double séisme de samedi et bien après la fin officielle des opérations de secours, rapportent des médias d’État. Les deux miraculés ont été retirés des décombres de leur maison après que leur présence a été détectée par des chiens de recherche, indiquent la télévision Irib et l’agence IRNA, citant des employés des services d’urgence.
Beaucoup plus à l’est, la terre a également tremblé hier. Un puissant séisme de magnitude 7,7 s’est produit en mer d’Okhotsk, dans l’Extrême-Orient russe, n’entraînant aucune alerte au tsunami, a annoncé l’Institut géophysique américain (USGS). Le séisme, enregistré à 02h59 GMT, a été localisé à 158 km au nord-est de Poronaysk, ville portuaire de l’île de Sakhaline, et à une profondeur de 625 km.
Luzon
De plus, un séisme de magnitude 5,2 a touché l’est de Taïwan et a été ressenti dans toute l’île, y compris la capitale, sans faire ni dégâts ni victimes selon les premières informations, a annoncé le Centre national de sismologie. Le tremblement de terre a eu lieu à 10h55 GMT à une dizaine de kilomètres de la ville de Hualien. Taïwan est situé près de la jonction de deux plaques tectoniques, et les séismes y sont fréquents. En septembre 1999, un tremblement de terre de magnitude 7,6 avait fait 2 400 morts.
La terre n’aura pas fait de victimes, mais l’eau risque de tuer : la tempête tropicale Kai-tak devrait frapper Taïwan après avoir touché les côtes orientales de Luzon, la principale île des Philippines au nord de l’archipel, dès ce matin, puis souffler sur des reliefs. Les autorités philippines ont d’ailleurs déjà envoyé du matériel d’urgence aux régions du nord de l’archipel à l’approche d’une tempête tropicale qui pourrait aggraver les conséquences dramatiques des intempéries de ces dernières semaines. « Nous faisons tout notre possible pour prépositionner du matériel d’urgence dans les régions septentrionales avant la tempête », a déclaré la ministre de la Protection sociale, Corazon Soliman, expliquant vouloir s’assurer avoir « suffisamment de ce matériel sur place au cas où les zones affectées seraient isolées par des glissements de terrain ou des inondations », a-t-elle expliqué. Kai-tak devait également apporter des pluies abondantes dans le centre et le sud de Luzon, où 334 000 personnes se trouvaient toujours hier dans des centres d’hébergement après avoir dû quitter leurs habitations envahies par la crue.
Hectares
En Afrique, ce n’est pas mieux. Des inondations dues à des pluies diluviennes ont fait au moins 28 morts et un nombre non déterminé de disparus dans le centre du Nigeria, où elles ont aussi provoqué d’importants dégâts. « J’ai compté 28 corps et des personnes sont toujours portées disparues », a indiqué Kemi Nshe, un responsable local du district de Shendam, dans l’État du Plateau. Il a ajouté que les pluies, dont les plus violentes sont tombées dimanche, avaient fait quelque 1 500 déplacés. Des cultures ont été inondées, des ponts et des habitations détruits, selon des responsables. Et au Sénégal, sept personnes ont été tuées hier matin à Dakar en raison d’effondrements de murs causés par de fortes pluies.
Le feu s’est mis aussi de la partie. Aux États-Unis, des centaines de pompiers continuaient de lutter contre deux feux de forêt qui ont dégénéré depuis deux jours sur 2 000 hectares en Californie, au nord de San Francisco, et qui ont entraîné l’évacuation d’environ 500 domiciles. « Il n’a pas plu depuis des mois, donc l’herbe et les buissons sont incroyablement secs », a expliqué Daniel Berlant, porte-parole du département californien des Forêts et de la Protection contre les incendies. L’un des feux, le Wye Fire, qui a brûlé 1 200 hectares, était contenu à environ 25 %, et l’autre, le Walker Fire, qui a brûlé 800 hectares, l’était à 30 %. Et au Nord, en Oregon, un millier de pompiers luttaient contre un incendie qui a déjà brûlé plus de 10 000 hectares de forêts et a conduit à l’évacuation d’une cinquantaine de foyers. En Espagne en revanche, l’incendie qui a détruit plus de 4 000 hectares de végétation sur la petite île de La Gomera, aux Canaries, a perdu en intensité hier, à la faveur notamment d’un changement de direction du vent.
Et pour ne rien arranger, l’organisme australien de météorologie a annoncé hier avoir constaté des conditions climatiques qui correspondent nettement à l’arrivée du phénomène El Nino dans le Pacifique, ce qui aggrave les risques d’une crise alimentaire, dans un contexte d’envolée des prix des denrées.
Depuis quelques semaines, les catastrophes naturelles se suivent et pratiquement se ressemblent, multipliant victimes et désolation aux quatre coins de la planète. À tel point que la prophétie maya sur la fin du monde en décembre 2012 recommence à faire la pluie et le beau temps des conversations de salon...Ainsi, en Iran, un nouveau séisme d’une magnitude de 5,3 a frappé hier la...
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