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Moyen Orient et Monde

Farouk el-Chareh affiche « ses divergences » avec Assad

Le vice-président syrien Farouk el-Chareh a affiché ouvertement « ses divergences » avec Bachar el-Assad en se prononçant pour une solution négociée alors que, selon lui, le président syrien opte pour l’option militaire afin d’écraser la rébellion armée.
Dans un entretien accordé à Damas au quotidien libanais al-Akhbar, M. Chareh assure que les désaccords sur la résolution de la crise en Syrie atteignent le plus haut niveau de l’État. « Ceux qui ont la chance de rencontrer Monsieur le Président entendront de sa bouche qu’il s’agit d’un conflit long et d’une grande conspiration tramée par plusieurs parties », dit-il. « Il (Assad) ne cache pas sa volonté d’aboutir militairement jusqu’à la victoire finale (et il croit qu’) après, le dialogue politique sera réellement possible », ajoute-t-il. En revanche, le vice-président sunnite est favorable à une solution de compromis. « Aucune rébellion ne peut mettre un terme à la bataille militairement. Tout comme (les opérations) des forces de sécurité et des unités de l’armée ne mettront pas un terme à la bataille » non plus, assure-t-il. Évoqué pour remplacer M. Assad, de confession alaouite, en cas de transition négociée, M. Chareh a appelé de ses vœux un accord « historique » entre les parties. Selon le vice-président, « Assad détient tous les pouvoirs du pays (...). Mais il y a des opinions et des points de vue différents dans le commandement syrien. Cependant, ce n’est pas arrivé au point où on peut parler de courants ou de dissensions profondes ».
C’est la première fois qu’un dirigeant syrien de haut rang fait état de telles différences de points de vue au sommet de l’État, et dans un pays autocratique comme la Syrie, il ne peut s’exprimer ainsi sans bénéficier d’appuis importants. Âgé de 73 ans, M. Chareh a été pendant 22 ans le chef de la diplomatie syrienne avant de devenir vice-président. Selon un expert de la Syrie qui a refusé d’être identifié, car il effectue encore des séjours dans le pays, il jouit d’un soutien total de l’Iran, principal allié de la Syrie.
Le vice-président syrien Farouk el-Chareh a affiché ouvertement « ses divergences » avec Bachar el-Assad en se prononçant pour une solution négociée alors que, selon lui, le président syrien opte pour l’option militaire afin d’écraser la rébellion armée.Dans un entretien accordé à Damas au quotidien libanais al-Akhbar, M. Chareh assure que les désaccords sur la résolution de la...

commentaires (4)

Chareh prépare l’après Assad. N’était il pas préposé au poste transitoire proposé par les Russes au début du conflit? S'il a été refusé au début, il le sera aujourd'hui aussi. S'il continue sur sa lancée, il se peut qu'il le suicide tout comme son compatriote Kanaan!

Pierre Hadjigeorgiou

08 h 05, le 18 décembre 2012

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Commentaires (4)

  • Chareh prépare l’après Assad. N’était il pas préposé au poste transitoire proposé par les Russes au début du conflit? S'il a été refusé au début, il le sera aujourd'hui aussi. S'il continue sur sa lancée, il se peut qu'il le suicide tout comme son compatriote Kanaan!

    Pierre Hadjigeorgiou

    08 h 05, le 18 décembre 2012

  • Farouk el-Chareh en affichant « ses divergences » avec Assad agit bien en diplomate qui opte pour le dialogue et non pour la guerre civile perdante . Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    07 h 15, le 18 décembre 2012

  • Divergence ou complicité ?

    SAKR LEBNAN

    03 h 05, le 18 décembre 2012

  • Le gouvernement français a trouvé un bouc émissaire pour expliquer la crise dans laquelle il végète.

    Saleh Issal

    22 h 40, le 17 décembre 2012

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