« Les forces de l’ordre sont intervenues et ont dispersé les assaillants », a indiqué le porte-parole de l’Intérieur Hichem Meddeb, faisant état d’une centaine d’arrestations.
La diffusion de Persepolis en arabe dialectal tunisien était une première en Tunisie.
Un responsable du mouvement islamiste Ennahda a condamné cette attaque. « Il ne faut pas brouiller les cartes et les gens doivent garder leur calme », a ainsi déclaré Samir Dilou, membre du bureau politique d’Ennahda. « Si les gens ont des critiques à faire contre Nessma, ils doivent s’exprimer dans la presse, pas utiliser la violence », a-t-il ajouté. « Ce sont des actes isolés », a toutefois estimé M. Dilou, jugeant qu’il « n’y avait pas lieu de s’inquiéter » à moins de 15 jours des élections en Tunisie.
L’attaque de Nessma est survenue au lendemain de l’invasion de la faculté de lettres de Sousse (Sud) suite au refus d’inscription d’une étudiante en niqab.
Environ 200 personnes ont pénétré dans le hall de la faculté avec pour objectif de renvoyer le doyen, opposé au port du niqab dans son établissement. Les forces de sécurité étaient massivement déployées sur le campus.
Cet incident grave a semé la panique parmi les étudiants et leurs professeurs qui ont signé une pétition dénonçant ces actes ayant causé l’interruption des cours depuis quatre jours, a déclaré Moncef ben Abdeljelil, doyen de la faculté. Les enseignants et le doyen ont également appelé le ministère de tutelle à maintenir le refus du niqab à l’université et à lutter contre toute forme de fanatisme religieux.
Enfin, Barack Obama a salué les progrès de la Tunisie vers la démocratie après une rencontre à la Maison-Blanche avec le Premier ministre Béji Caïd Essebsi, premier dirigeant du « printemps arabe » à y être invité. « Les États-Unis ont un grand intérêt à voir la Tunisie réussir et (...) de voir plus d’investissements en Tunisie », a déclaré le président américain.
(Source : AFP)
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Kamel, Israël, c'est fini. Tous on connait ce qu'ils font et ce qu'ils veulent. Tous on est contre. Tous, nous les avons condamné plus d'une fois. Mais, arrêtons-nous de toujours justifier les actions condamnables des autres en disant qu'Israël en fait autant. Nous ne pouvons pas, à chaque faute des autres, nous référer, toujours et sans cesse, à Israël pour démontrer notre patriostisme ou notre arabisme, ou pour alléger et justifier l'injustifiable. Cordialement. Anastase Tsiris
Anastase Tsiris
12 h 44, le 10 octobre 2011