Selon la législation britannique, un juge peut délivrer un mandat d'arrêt contre une personnalité étrangère en visite au Royaume-Uni, à la demande d'un plaignant, s'il estime qu'elle a pu participer à des crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité.
« Nous partageons les inquiétudes israéliennes concernant les dispositions de la juridiction de compétence universelle (...). C'est la raison pour laquelle le gouvernement travaille le plus rapidement possible à amender ces dispositions », a déclaré le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué publié à Londres. « La législation sera présentée dans un très proche avenir » au Parlement, a-t-il ajouté.
Selon les médias israéliens, le ministre israélien pour les Services secrets, Dan Meridor, a récemment annulé une visite en Grande-Bretagne à la suite d'informations selon lesquelles il aurait fait l'objet d'une plainte pour son rôle présumé dans l'abordage sanglant le 31 mai par la marine israélienne d'une flottille internationale qui voulait briser le blocus de Gaza.
Yigal Palmor a précisé hier qu'Israël avait décidé de différer la reprise de son « dialogue stratégique » avec Londres dans l'attente de la révision de la loi. Interrogé sur la nature de ce « dialogue stratégique », Mark Regev, porte-parole du Premier ministre Benjamin Netanyahu, s'est borné à dire qu'il s'agissait de « domaine sensible ». « Nous discutons du calendrier de la prochaine série de discussions sur le dialogue stratégique avec Israël », s'est contenté d'indiquer hier le Foreign Office.
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