Il précise que ses investigations porteront sur « le processus de décision au sein du gouvernement, les relations publiques et le renseignement ». « Le contrôleur a toute latitude pour décider sur quelles questions enquêter », souligne M. Lindenstrauss, indiquant qu'il n'empiètera ni sur l'enquête interne de l'armée ni sur les travaux de la « commission publique indépendante » mise en place par le gouvernement.
Le gouvernement israélien a entériné lundi la création d'une « commission publique indépendante », avec observateurs étrangers, pour évaluer sur un plan strictement juridique la légalité du blocus maritime de la bande de Gaza et du raid contre la flottille. Les États-Unis et l'Union européenne (UE) ont favorablement accueilli l'annonce d'une « participation internationale », l'UE insistant néanmoins sur le fait que celle-ci devait être « crédible ». De son côté, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a rappelé que la proposition de l'ONU pour une enquête internationale « reste sur la table » et que M. Ban espérait toujours « une réponse israélienne positive ».
Les principaux intéressés, la Turquie et les Palestiniens, ont exprimé leur insatisfaction.
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