La Maison-Blanche veut que « les négociations avancent sur tous les volets », et que la paix et la stabilité s'instaurent dans la région, a ajouté M. Burns. « J'ai transmis l'intérêt permanent du président Obama pour l'établissement de meilleures relations avec la Syrie, basées sur le respect et les intérêts mutuels », a-t-il ajouté. L'émissaire américain a souligné que son entretien avec le président Assad l'avait rendu « optimiste » et que Washington et Damas « pouvaient réaliser des progrès ensemble dans l'intérêt des deux pays ». « Nous avons parlé avec le président Assad des points de discorde, mais nous avons également évoqué les points communs sur lesquels nous pouvons avancer », a ajouté M. Burns à la presse.
M. Burns a précisé que l'un des membres de la délégation l'accompagnant, Dan Benjamin, responsable au département d'État pour la lutte contre le terrorisme, allait rester une journée de plus à Damas pour y avoir des entretiens. Récemment, le journaliste Seymour Hersh pour le New Yorker avait révélé que les services secrets syriens avaient repris leur coopération avec la CIA américaine.
« Damas veut établir de bonnes relations avec les États-Unis qui contribueraient à instaurer la paix et la stabilité au Proche-Orient », a écrit hier le quotidien syrien al-Watan, proche du gouvernement.
Une nouvelle fois, le président Assad a souligné devant M. Burns « l'importance d'un rôle américain dans le processus de paix » et « la nécessité que les États-Unis adoptent une politique qui pousse Israël à accepter les exigences de la paix », a indiqué l'agence officielle SANA.
Depuis janvier 2009, Barack Obama, contrairement à son prédécesseur George W. Bush, s'efforce de se rapprocher de la Syrie considérée comme un acteur incontournable au Proche-Orient. La Syrie veut s'engager dans des pourparlers de paix avec Israël pour récupérer le plateau du Golan conquis depuis 1967 par l'État hébreu, et signer un accord de paix.
commentaires (0)
Commenter