Rechercher
Rechercher

Liban

Si j’étais ministre, j’aurais signé, affirme Baroud

« Si j’étais ministre, j’aurais signé », affirme l’ancien ministre de l’Intérieur, Ziyad Baroud, lors du débat organisé par le Cedroma à l’USJ sur le mariage civil.
« Pour ne pas signer, il aurait fallu que je puisse motiver mon refus. Or, je n’aurais pu le faire, surtout si j’ai entre les mains l’avis favorable de la commission consultative supérieure (relevant du ministère de la Justice) et que le principe (du mariage civil) a déjà été admis sur la base de l’arrêté 60 RL », dit-il.
Interrogé pour sa part, le notaire Joseph Béchara, qui a approuvé le contrat de mariage civil de Nidal et Khouloud, a tenu à préciser qu’en rayant la mention confessionnelle de leurs registres d’état civil, les deux époux « n’appartiennent plus à aucune communauté religieuse au niveau administratif », un point « magistral » qui, selon lui, n’a pas été pris en considération lors des débats. Selon lui, le couple peut réclamer l’exercice de son droit naturel et fondamental de se marier dans son pays.
Par conséquent, dit-il, ils peuvent assurément se marier selon les règles juridiques existantes (la Constitution libanaise, les traités internationaux et l’arrêté n° 60, ...), et ce en dépit du fait que leur droit fondamental est ignoré par le législateur.
Pour M. Béchara, en soutenant le mariage de Khouloud et Nidal, la société civile n’a fait que proposer une « solution » qui reste à compléter, mais qui permettrait aux citoyens qui ont choisi de rayer la mention confessionnelle de se marier au Liban en attendant l’instauration de la loi.
D’un point de vue culturel, dit-il, la position du couple est claire : « Nous avons le droit d’exister juridiquement en tant que citoyens et en tant qu’individus, sans passer nécessairement par l’appartenance confessionnelle, notre droit étant lié à notre existence et non pas à nos croyances. »
« Si j’étais ministre, j’aurais signé », affirme l’ancien ministre de l’Intérieur, Ziyad Baroud, lors du débat organisé par le Cedroma à l’USJ sur le mariage civil.« Pour ne pas signer, il aurait fallu que je puisse motiver mon refus. Or, je n’aurais pu le faire, surtout si j’ai entre les mains l’avis favorable de la commission consultative supérieure...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut