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Liban

Georges Abdallah sera libéré dans la journée, sauf contretemps très improbable...

Une photo d’archives datant de 1986 de Georges Ibrahim Abdallah.  Photo AFP

Sauf un très improbable contrordre de dernière minute, Georges Ibrahim Abdallah devrait quitter aujourd’hui sa prison de Lannemezan (Pyrénées) après une incarcération de 29 ans pour participation à des opérations ayant causé en 1982 la mort des diplomates américain Charles Ray et israélien Yaacov Barsimentov. Le tribunal de l’application des peines avait décidé jeudi dernier sa mise en liberté, mais devra se réunir à nouveau aujourd’hui pour officialiser cette décision et demander au ministère de l’Intérieur d’entreprendre les modalités de cette libération qui est assortie d’une expulsion du territoire français.

 

Dans une déclaration à L’Orient-Le Jour, Me Jacques Vergès, avocat de GIA, a estimé qu’il est cette fois-ci improbable mais non impossible que les pressions américaines et israéliennes parviennent à bloquer le processus déjà mis en place par les services de la Place Bauveau qui, en accord avec les services consulaires libanais, procéderont au transfert du prisonnier politique le plus ancien de l’histoire moderne française. Rappelant que son client avait obtenu en 2003 une libération conditionnelle refusée un an plus tard par la cour d’appel, Me Vergès a indiqué que ces années d’emprisonnement supplémentaires sont dues au fait que GIA a toujours refusé de s’excuser après des parents de ses victimes et de les indemniser arguant du fait qu’il « avait accompli son devoir » et que du fait de sa détention, il n’avait pas les moyens de verser les réparations qui lui sont demandées.

 

Sans écarter l’idée que s’il était libéré, il reprendrait son travail d’instituteur et que les autorités compétentes pourraient alors procéder à une saisie sur son salaire. Citant la direction de la prison de Lannemezan, le célèbre avocat français a affirmé que GIA a toujours été un détenu exemplaire et qu’il n’a jamais pris parti lors des nombreux incidents qui ont eu lieu dans sa prison sauf une seule fois où il a sauvé des gardiens d’un lynchage que s’apprêtaient à commettre ses compagnons de cellule.


Par ailleurs, on apprend de source libanaise à Paris que nos services consulaires seront prêts dès ce matin à simplifier les formalités d’obtention de l’indispensable « laissez-passer » qui doit permettre à GIA d’embarquer à bord de l’avion (probablement un jet privé) pour regagner le Liban. Cela pourrait se passer aujourd’hui lors d’un contact par visioconférence entre l’autorité judiciaire et le ministère de l’Intérieur français.

Sauf un très improbable contrordre de dernière minute, Georges Ibrahim Abdallah devrait quitter aujourd’hui sa prison de Lannemezan (Pyrénées) après une incarcération de 29 ans pour participation à des opérations ayant causé en 1982 la mort des diplomates américain Charles Ray et israélien Yaacov Barsimentov. Le tribunal de l’application des peines avait décidé jeudi...

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