Il a salué en outre la politique de distanciation « à laquelle le président de la République a appelé et à laquelle le gouvernement s’est subordonné ». « Cette politique est celle de la neutralité positive et de l’engagement entier du Liban en faveur de la paix, de la justice, de la coexistence, de l’évolution de l’homme, de la résolution des crises par le dialogue, du consensus et des solutions politiques et diplomatiques, par opposition à la violence, la guerre et au terrorisme, a déclaré Mgr Raï. La politique de distanciation signifie surtout le respect de la souveraineté des autres États et la non-ingérence dans leurs affaires internes. »
« Chaque peuple sait ce dont il a besoin, et s’il se trouve une obligation d’apporter une assistance à un peuple en détresse, que cette assistance soit en faveur de solutions justes et équitables pour toutes les composantes de ce peuple, et par les voies pacifiques, comme nous l’avons fait par exemple en accueillant les réfugiés syriens, a souligné le patriarche maronite. Lorsque le Liban défend ce concept de distanciation, il est fidèle au pacte national. Il est vraiment honteux que les parties politiques suspendent la résolution des affaires nationales fondamentales, telles que l’adoption de la loi électorale, la formation d’un nouveau gouvernement, l’organisation des législatives à la date convenue, l’adoption de mesures économiques nécessaires, dans l’attente des développements de la crise en Syrie ou ailleurs », a-t-il dénoncé.
Par ailleurs, le siège patriarcal était bercé samedi par l’ambiance des fêtes. Mgr Raï a en effet allumé l’arbre de Noël, comme le veut la coutume, au cours d’une cérémonie à laquelle a pris part le cardinal Nasrallah Sfeir, ainsi que plusieurs personnalités politiques, diplomatiques et économiques, dont notamment le PDG de la Bank of Beirut, Sélim Sfeir, qui a offert le sapin au patriarcat maronite, pour la deuxième année consécutive.
Par ailleurs, c’est sur l’essence de la Nativité que le patriarche a également insisté lors d’une rencontre de catéchisme à l’École centrale, à Jounieh. « Nous prions pour que Noël soit dans le cœur de chaque responsable », a-t-il notamment souhaité.
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