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Liban - Francophonie

Les Casques bleus français, ambassadeurs de la langue de Molière

L’ambassadeur de France, Patrice Paoli, a reçu les lauréats de la 2e édition du concours de la francophonie organisé par le contingent français de la Finul au Liban-Sud, avant leur voyage en France.

Les lauréats avec le maire de La Garenne-Colombes.

Organisée par le contingent tricolore de la Finul et l’Institut français, la deuxième édition du concours de la francophonie pour les écoles du Liban-Sud s’est achevée par une remise des prix haute en couleur. Cette année, les élèves d’EB5 de l’école de Bourj Qalaway ont décroché la première place.
C’est devant un parterre bigarré d’enfants, de soldats à bérets bleus et de responsables locaux que le colonel Philippe François a inauguré, par ces mots, la cérémonie de clôture du concours : « La jeunesse est le bien le plus précieux d’une nation, et c’est à travers elle que le Liban doit poursuivre son redressement. »
Tout au long du mois de mars, 860 élèves du Liban-Sud, répartis sur 25 écoles, ont participé aux épreuves du concours. À cette occasion, il leur avait été demandé de rédiger, en français, de petites histoires illustrées. Un jury constitué de deux membres de l’Institut français, de deux fonctionnaires du ministère de l’Éducation nationale et de deux soldats de la Finul avait la charge d’adjuger les deux prix différents. Le premier, individuel, a été attribué à dix élèves de chaque cycle, de l’EB2 à l’EB5. Le second, collectif, a couronné le travail d’une classe entière. C’est une classe de l’école de Bourj Qalaway qui a remporté le prix collectif, et partira donc une semaine en France, à La Garenne-Colombes, le mois courant.
«Il y a deux ans, lors d’un congrès des présidents de conseils municipaux qui s’est tenu dans notre commune, nous avons évoqué avec plusieurs de ces élus locaux la situation du Liban-Sud », raconte Philippe Juvin, maire de La Garenne-Colombes. «Parallèlement, en tant que réserviste, je connaissais bien l’action de la Finul et quelques-uns des membres du contingent français. Lorsque j’ai eu vent de la création d’un concours de la francophonie au Sud du pays, j’ai souhaité y associer notre ville», ajoute-t-il.
Outre le concours de la francophonie, le contingent français de la Finul s’est investi ces dernières années dans plusieurs projets à teneur économique et sociale. De 2007 à 2010, les Casques bleus tricolores ont supervisé, avec l’appui de l’Agence française de développement et de différentes ONG, la réhabilitation de la filière oléicole au Liban-Sud. D’une valeur de 750 000 euros, ce programme baptisé Daman Olives a permis la fourniture de matériel agricole et la mise en place de formations professionnelles dont ont bénéficié quelque 1 000 producteurs. Les soldats français se sont par ailleurs associés deux fois aux forces armées libanaises lors de campagnes de reforestation, près de la commune de Aïnata. Entre décembre 2010 et juin 2011, 10 000 arbres ont été plantés sur une surface de 40 hectares.
«Il est essentiel que nos soldats se consacrent à des actions qui dépassent le strict cadre militaire. L’enjeu est d’abord de permettre une meilleure cohabitation avec les populations, puis de donner une dimension plus humaine à notre présence », commente le capitaine Boulic. Ce sont les membres de son unité qui ont encadré, durant plusieurs semaines, les élèves de la classe de Bourj Qalaway dans leur rédaction. Il sourit en l’évoquant. Cette victoire est un peu la sienne.

À la Résidence des Pins
Lundi, l’ambassadeur de France, Patrice Paoli, a reçu les élèves de l’école primaire de Bourj Qalaway, afin de les féliciter et de leur souhaiter bon voyage quelques heures avant leur départ pour la France, où ils doivent effectuer un séjour d’une semaine, offert par la municipalité de La Garenne-Colombes.
Le concours de la francophonie s’inscrit dans le cadre de la promotion de la langue française et des activités menées par le contingent français de la Finul au profit de la population libanaise au Liban-Sud (aide médicale, fourniture d’équipements scolaires, remise en état de routes et d’infrastructures, aide au développement), en coopération étroite avec les autorités publiques et les collectivités locales.
Ce concours avait été organisé avec le soutien de la librairie Antoine, de la librairie Stephan et d’Air France.
Organisée par le contingent tricolore de la Finul et l’Institut français, la deuxième édition du concours de la francophonie pour les écoles du Liban-Sud s’est achevée par une remise des prix haute en couleur. Cette année, les élèves d’EB5 de l’école de Bourj Qalaway ont décroché la première place.C’est devant un parterre bigarré d’enfants, de soldats à...

commentaires (2)

Bravo et merci au contingent français de la Finul au Liban-Sud.

Halim Abou Chacra

11 h 16, le 20 juin 2012

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Commentaires (2)

  • Bravo et merci au contingent français de la Finul au Liban-Sud.

    Halim Abou Chacra

    11 h 16, le 20 juin 2012

  • La francophonie au Liban, est-ce un mythe ou la réalité ? je reviens de Beyrouth et je trouve que l'on parle de moins en moins, le français. Il ne suffit de mettre de beaux panneaux en français, et quant vous demandez un renseignement on nous répond en anglais. Dernière blague, quand je demande à un libanais s'il parle français, il répond en français qu'il ne le parle pas

    Talaat Dominique

    04 h 32, le 20 juin 2012

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