Rechercher
Rechercher

Liban

Affaire tic-o-tac : le courant du Futur contre-attaque

Deux députés du courant du Futur, Hadi Hobeiche et Jamal Jarrah, ont défendu hier, dans une conférence de presse tenue au Parlement, l’ancien chef de gouvernement, Fouad Siniora, mis en cause par la Cour des comptes dans une affaire de dilapidation et de détournement de fonds publics pour ce qui a trait aux redevances payées par la Société libanaise d’investissements, exploitant le jeu de hasard « tic-o-tac », aujourd’hui disparu.
Les parlementaires ont accusé la Cour des comptes de faire le jeu des ennemis politiques de M. Siniora, ministre des Finances à l’époque (1996).
Dans les faits, M. Hobeiche a rappelé qu’en 1996, la Direction des douanes avait saisi une quantité de cartes de tic-o-tac supérieure à celle qui était autorisée légalement. M. Siniora avait alors rapidement réagi et des scrutateurs avaient été chargés de vérifier les comptes de la société depuis 1992, date de lancement des cartes. « Finalement, toutes les redevances dont l’État avait été privé avaient été payées », a-t-il assuré.
Le parlementaire a qualifié de « politiques » toutes les tentatives d’impliquer l’ancien Premier ministre Rafic Hariri et son équipe dans ce scandale, notamment avec l’arrivée en 1999 du régime politico-sécuritaire présidé par M. Émile Lahoud. Il a souligné qu’en date du 1er mars 2004, un arrêté du juge des référés en matière pénale, Faouzi Khamis, avait conclu à un non-lieu dans l’affaire d’une plainte – anonyme – déposée à ce sujet auprès du ministère des Finances.
Dans une intervention parallèle, le député Ziad Assouad a confirmé indirectement que l’affaire avait été classée, tout en affirmant que la société exploitant le tico-tac avait payé 1,11 milliard de livres de compensation, alors que l’amende pour sa violation de la loi aurait dû lui valoir une amende de 6,01 milliards de livres.
Deux députés du courant du Futur, Hadi Hobeiche et Jamal Jarrah, ont défendu hier, dans une conférence de presse tenue au Parlement, l’ancien chef de gouvernement, Fouad Siniora, mis en cause par la Cour des comptes dans une affaire de dilapidation et de détournement de fonds publics pour ce qui a trait aux redevances payées par la Société libanaise d’investissements,...

commentaires (1)

- - La réponse du CPL et de la cour des comptes , se fera du Tac au Tac , à ce dossier du Tic-O-Tac , après cette conférence de presse qu'on peut qualifier de cache misère ! À suivre ce que sera le feuilleton de l'hiver , avec une très belle sortie au printemps ..

JABBOUR André

00 h 38, le 10 janvier 2012

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • - - La réponse du CPL et de la cour des comptes , se fera du Tac au Tac , à ce dossier du Tic-O-Tac , après cette conférence de presse qu'on peut qualifier de cache misère ! À suivre ce que sera le feuilleton de l'hiver , avec une très belle sortie au printemps ..

    JABBOUR André

    00 h 38, le 10 janvier 2012

Retour en haut