Ces inculpations font suite à une plainte déposée fin septembre à Bamako auprès de la brigade des mœurs de la police par une organisation malienne de défense des droits de l’homme, l’Association pour la défense des personnes installées en vertu des règles coutumières (Adpirc). Le président de cette association, Kaba Sacko, avait porté plainte contre deux responsables d’agences de voyages malienne et libanaise « pour trafic d’êtres humains, abus sexuel et violence physique » sur de jeunes Maliennes envoyées au Liban comme employées de maison. Une fois sur place, ces jeunes femmes ont été victimes de sévices divers, dont des sévices sexuels.
« J’ai été violée, et quand je suis malade on ne me soigne pas », a affirmé l’une d’elles jointe par téléphone au Liban par l’AFP. « Je suis venue ici au Liban parce qu’on m’avait dit que j’allais gagner deux millions (FCFA, 3 000 euros) en trois ans en travaillant comme bonne à la maison, mais depuis mon arrivée, je souffre ici. J’ai envie de rentrer au Mali », a-t-elle ajouté.
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