De son côté, le président de l'Autorité palestinienne a exhorté Israël à accepter de discuter de la question du partage de Jérusalem et d'un gel des activités de colonisation en Cisjordanie. « Le gouvernement de Netanyahu est un vrai problème parce que nous n'avons pas de base commune de discussions », a déclaré Mahmoud Abbas au journal al-Hayat. « Il dit que la colonisation continuera et que Jérusalem n'est pas un sujet de discussion (...) et il dit aussi que les réfugiés ne sont pas un sujet de discussion, donc de quoi allons-nous discuter et comment pourrions-nous être d'accord ? »
Les Palestiniens réclament d'Israël qu'il se conforme aux engagements de la « feuille de route » de 2003, notamment le gel des activités de colonisation en Cisjordanie, avant d'envisager une reprise des discussions.
Washington essaie en vain d'obtenir le gel des colonies juives pour débloquer la situation. Benjamin Netanyahu n'a proposé qu'une suspension de neuf mois des nouveaux projets. Les Palestiniens considèrent également que les accords obtenus avec les précédents gouvernements israéliens sont toujours valables, mais Benjamin Netanyahu refuse d'être tenu par des engagements passés sur des questions épineuses comme les frontières ou le partage de la souveraineté de Jérusalem. Le gouvernement israélien se dit prêt à discuter de mesures pour soutenir la sécurité et la prospérité en Cisjordanie, mais refuse d'évoquer des questions comme Jérusalem et les réfugiés, notamment parce qu'il considère que Abbas n'a aucun contrôle sur la bande de Gaza, dirigée par le Hamas.
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