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Économie - Liban - Rapport

Les transferts d’émigrés stables à 7,6 milliards de dollars en 2011

Les transferts d’émigrés au Liban sont restés stables par rapport à l’an passé, s’établissant à 7,6 milliards de dollars en 2011. Ils représentent ainsi environ 18 % du PIB, soit le taux le plus haut de la région et un des plus élevés dans le monde.

Selon les chiffres de la Banque mondiale (BM) cités par le Lebanon Weekly Monitor de la Bank Audi, le Liban aurait maintenu le niveau de ses transferts d’émigrés à près de 7,6 milliards de dollars en 2011, un chiffre pratiquement identique à celui de l’an passé. Ces transferts ont augmenté de près de 15 % en moyenne annuelle au cours de ces huit dernières années. Ils représentent ainsi environ 18 % du PIB, soit le taux le plus haut de la région et un des plus élevés dans le monde. Les transferts d’émigrés vers les pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) ont augmenté de 2,6 % en 2011, toujours selon les mêmes sources, ce qui représente la croissance la plus lente parmi les pays développés en raison de la situation politique et des remous issus des événements du printemps arabe. Les transferts d’émigrés vers les pays en développement ont effectivement augmenté de 8 % en 2011. Plus en détail, ceux vers l’Europe et l’Asie centrale ont bondi de 11 %, ceux vers l’Asie du Sud de 9,5 %, ceux vers l’Asie de l’Est de 7,6 %, ceux vers l’Afrique subsaharienne de 7,4 % et ceux vers l’Amérique latine augmentant de 7 %.

Vers une nouvelle méthode de calcul des transferts d’émigrés ?
Selon la Banque mondiale, les méthodes de calcul sur les transferts d’émigrés demeurent cependant de médiocres qualités dans plusieurs pays. L’institution a, en effet, insisté sur le fait que ces derniers ne sont pas toujours le fait de migrants, mais qu’ils peuvent également provenir de petites transactions ou même de transferts à des organisations non gouvernementales, d’où l’urgence d’améliorer les données chiffrées sur les transferts d’émigrés d’un point de vue national et international.
En mai dernier, la BM avait révisé à la hausse son estimation des transferts des expatriés au Liban à 8,4 milliards de dollars en 2010 contre une première prévision de 8,2 milliards de dollars en novembre 2010, soit une augmentation de 11,3 % en glissement annuel. Le Liban a ainsi enregistré le second taux de croissance le plus rapide en termes de transferts d’émigrés parmi les dix principaux pays bénéficiaires en 2010.
Cependant, selon Lebanon this Week de la Byblos Bank, ces chiffres ne seraient plus valides, la BM travaillant actuellement sur une nouvelle méthode de calcul afin d’améliorer la qualité des données.
En 2009, le Liban était classé au 14e rang des pays en termes de transferts d’émigrés dans le monde, 8e parmi les économies en développement et le premier parmi les pays de la région MENA. Il s’était ainsi classé avant l’Égypte et l’Indonésie, mais derrière le Pakistan et le Nigeria. Le Liban était en outre le second bénéficiaire le plus important en termes de transferts d’émigrés parmi les pays à revenus moyens supérieurs (PRMS), en se classant avant la Russie, la Roumanie, le Brésil et juste après le Mexique dans cette catégorie.
Selon les chiffres de la Banque mondiale (BM) cités par le Lebanon Weekly Monitor de la Bank Audi, le Liban aurait maintenu le niveau de ses transferts d’émigrés à près de 7,6 milliards de dollars en 2011, un chiffre pratiquement identique à celui de l’an passé. Ces transferts ont augmenté de près de 15 % en moyenne annuelle au cours de ces huit dernières années. Ils représentent...

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