Après l'allocution du ministre sortant de l'Information, Stéphane Attali, directeur de l'ESA, Reine Codsi, présidente du Comité national libanais du FFA, et Stève Gentili ont tous rappelé l'importance du partenariat que le Liban entretenait avec la France d'abord, mais ensuite avec tous les partenaires francophones, en termes d'échanges économiques et culturels.
Henri Guaino, conseiller spécial du président de la République française et instigateur de l'Union pour la Méditerranée (UPM), n'a pas prononcé son discours à l'heure prévue suite à un contretemps survenu dans son emploi du temps.
À la suite donc des mots d'ouverture, l'ancien ministre des Finances Georges Corm a appelé l'assistance à réfléchir aux « sentiments intenses qu'éprouvent les francophones lorsqu'ils se retrouvent entre eux ». S'élevant au-delà des débats propres aux univers des affaires et des finances, Georges Corm a insisté sur l'importance des valeurs de l'économie sociale. Il a en outre rappelé que les francophones ne partagent pas seulement un patrimoine, mais aussi « un universalisme, la philosophie des lumières, la lutte contre les inégalités et un appel à l'émancipation des catégories les plus défavorisées ». L'ancien ministre a mis en garde contre la « globalisation aveugle, responsable de tremblements de terre sociaux un peu partout dans le monde ».
Faisant suite au discours de Georges Corm, trois séances de présentation se sont déroulées sous les thèmes du « Rôle des banques et institutions internationales dans le développement des pays du Sud », « Les industries culturelles » et « Le programme de développement et le rôle des ONG au sein de l'espace euro-méditerranéen ».
Le colloque s'est terminé avec la remise du prix de la francophonie économique qui a été décerné par les ministres Tamman Salam et Christian Estrosi. C'est Roger Nasnas, président du Conseil économique et social, qui a obtenu le prix pour le Liban.
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