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À La Une - Liban

Consultations parlementaires : Mikati aurait-il les faveurs de toutes les forces politiques ?

Kaouk avertit que le prochain gouvernement ne devra pas "porter de coup dans le dos du Hezbollah".

Le Premier ministre libanais Nagib Mikati a présenté sa démission le 22 mars. AFP

Les alliances politiques libanaises rivales du 8 et du 14 Mars sont en pleines concertations internes pour nommer un nouveau Premier ministre lors des consultations parlementaires qu’effectuera le président Michel Sleiman les 5 et 6 avril prochains.

 

"Les deux alliances ne sont pas convaincues par la nomination du Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati, mais elles seront peut-être contraintes de le faire dans le cadre d’un accord global ou si l’une des deux forces s’allie avec le leader druze Walid Joumblatt pour former une majorité", ont affirmé des sources "informées" au quotidien koweïtien al-Siyassa publié lundi.

Selon ces sources, "le 14 Mars (opposition libanaise, ndlr) tente avec l’aide des Kataëb d’empêcher le Hezbollah et le Courant patriotique libre (CPL) de rebâtir les ponts avec Mikati pour aboutir à nouveau à la formule 8 Mars-Mikati-Joumblatt aux dépens d’une formule 14 Mars-Mikati-Joumblatt".

Et d’ajouter qu’à l’heure actuelle, le 8 Mars (majorité libanaise, ndlr) aurait l’intention de nommer le ministre sortant des Finances Mohammad Safadi, qui jouit de relations solides avec le Hezbollah et le CPL, au poste de Premier ministre, ou les anciens ministres Bahije Tabbarah et Abdel Rahim Mrad, voire l’ancien chef de gouvernement Omar Karamé.

 

Le Liban est sans gouvernement depuis le 22 mars, avec la démission surprise du Premier ministre Nagib Mikati à un moment troublé de son histoire en raison des profondes divisions que suscite la guerre civile qui ravage la Syrie voisine.

M. Mikati avait annoncé sa démission à l’issue d’un bras de fer avec le 8 Mars sur la prorogation du mandat du chef des Forces de sécurité intérieure (FSI) Achraf Rifi.

 

(Lire aussi : FSI : Rifi passe le relais à Salem)

 

Le quotidien panarabe al-Hayat, rapporte pour sa part que le Hezbollah serait en faveur d’un Premier ministre dont la nomination "ne serait pas une provocation pour les autres forces politiques".

Le vice-président du Comité exécutif du parti chiite, Nabil Kaouk, est allé plus loin en avertissant dimanche que le prochain gouvernement ne devait pas "porter de coup dans le dos du Hezbollah".

"La résistance veille à la frontière", a-t-il déclaré, en allusion à la frontière sud du pays, accusant l’alliance du 14 Mars de "parier sur un changement en Syrie pour renverser l’équilibre des forces au Liban". Le responsable chiite estime également que le 14 Mars fait tout pour saboter les prochaines législatives prévues le 9 juin.

 

Le chef des Forces libanaises (FL, opposition), Samir Geagea, a pour sa part appelé à la formation d’un gouvernement neutre. Il a comparé la situation au Liban à "un véritable chemin de croix à tous les niveaux, social, économique et sécuritaire". "La nomination de Nagib Mikati est envisagée", a ajouté, dimanche, le leader chrétien soulignant que la priorité du 14 Mars et des FL étaient les élections législatives.

 

Le député indépendant du 14 Mars Boutros Harb a, de son côté, affirmé que son alliance allait adopter une position unifiée lors des consultations parlementaires.

 

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Les alliances politiques libanaises rivales du 8 et du 14 Mars sont en pleines concertations internes pour nommer un nouveau Premier ministre lors des consultations parlementaires qu’effectuera le président Michel Sleiman les 5 et 6 avril prochains.
 
"Les deux alliances ne sont pas convaincues par la nomination du Premier ministre démissionnaire Nagib Mikati, mais elles seront...

commentaires (3)

Les FAVEURS de rester, je ne sais pas, mais les FERVEURS de partir il les a TOUTES, CERTES !

SAKR LEBNAN

10 h 12, le 02 avril 2013

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Commentaires (3)

  • Les FAVEURS de rester, je ne sais pas, mais les FERVEURS de partir il les a TOUTES, CERTES !

    SAKR LEBNAN

    10 h 12, le 02 avril 2013

  • SOUFFRIR quelqu'un n'est pas le favoriser...

    SAKR LEBNAN

    18 h 56, le 01 avril 2013

  • Nous vivons d'éternels poissons d 'avril . Toujours les mêmes hommes politiques et à la place qu' il ne faut pas. Antoine Sabbagha

    Sabbagha Antoine

    16 h 19, le 01 avril 2013

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