Assassinat de Hassan : plusieurs routes coupées à travers le Liban

Des manifestants en colère ont coupé vendredi soir plusieurs routes à travers le Liban, suite à l’annonce de la mort du directeur de la branche des renseignements des Forces de sécurité intérieure, le général Wissam el-Hassan, indique l'Agence nationale d'information (ANI, officielle).

A Beyrouth, les routes de Tarik el-Jdidé et de la Cité sportive, dans la région de Cola, dans l’ouest de la capitale, ont été coupées à l’aide de pneus en feu par des habitants de ces quartiers majoritairement sunnites, favorables au Courant du Futur et opposés au régime syrien, selon l’ANI.

Les routes de Barbir et de Corniche el-Mazraa, ainsi que l’autoroute reliant la capitale à la ville de Saïda (sud), ont également été bloquées, selon la même source.

La route près du Forum de Beyrouth, sur l’autoroute menant vers le Liban-Nord , aurait également été coupée, selon plusieurs médias.

A Tripoli, dans le nord du Liban, des manifestants ont coupé l’autoroute de Beddawi, et toutes les routes menant vers les places de AbdelHamid Karamé et Jamal Abdel Nasser. Des coups de feu ont par ailleurs été entendus à Bab el-Tebbaneh, un quartier de Tripoli à majorité sunnite et anti régime syrien, toujours selon l’ANI.

Plus tard dans la soirée, une bombe sonore a été lancée dans la ville, selon la même source.

Le site d’information el-Nashra avait également rapporté que des tirs nourris ont été entendus à Halba, dans la région de Akkar, dans le nord du Liban.

D’autres routes ont également été coupées dans les régions de Koura (Nord) et de Saadnayel, bastion sunnite de la vallée de la Bekaa, rapporte encore l’ANI .

Le général Hassan, un proche de Saad Hariri, chef de l'opposition libanaise hostile au régime de Damas était pressenti pour prendre la tête des FSI à la fin de l'année.

La branche des renseignements des FSI est à l'origine de l'arrestation, le 9 août dernier, de l'ancien ministre libanais Michel Samaha, accusé, ainsi que de hauts responsables sécuritaires syriens, d'avoir préparé des attentats au Liban dans le but de provoquer des dissensions confessionnelles.

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