Le Dixmude, dans l’anse de Jounieh. Photo Émile Eid
« Des terroristes contrôlent le pont de Maamaltein, et menacent de le faire sauter si le gouvernement ne libère pas immédiatement des membres de leur faction emprisonnés. »
Telle était la trame de l’exercice bilatéral Cèdre Bleu.
La simulation s’est déroulée comme suit : dès 9h15, le porte-hélicoptère français Dixmude, transportant le commandement de la force commune, est arrivé sur la zone de combat, précédé de six patrouilleurs libanais. À 9h40, deux hélicoptères Gazelle de l’armée de l’air libanaise et deux Gazelle de la marine nationale française se sont déployés au-dessus du théâtre d’opération pour une mission de reconnaissance. Vingt minutes plus tard, des commandos marins ont débarqué sur la plage, rapidement suivis par une compagnie d’infanterie blindée de l’armée de terre et un peloton français. À 10h38 précises, les « terroristes » étaient neutralisés, le pont et ses environs sécurisés.
La manœuvre intervient alors que Paris devrait amputer de 400 soldats son contingent de la Finul d’ici à la fin de l’année, pour des raisons essentiellement budgétaires. Le chef d’état-major des armées françaises, l’amiral Édouard Guillaud, a tenu jeudi dernier lors de sa visite au Liban à apaiser les interrogations suscitées par ce retrait, et à réaffirmer la force de la collaboration militaire franco-libanaise.
Aperçu, en images et en musique, de la mission Jeanne d'Arc (voir notre papier de présentation) et de l'"assaut" contre le pont de Maamaltein...
« Des terroristes contrôlent le pont de Maamaltein, et menacent de le faire sauter si le gouvernement ne libère pas immédiatement des membres de leur faction emprisonnés. »
Telle était la trame de l’exercice bilatéral Cèdre Bleu.
La simulation s’est déroulée comme suit : dès 9h15, le porte-hélicoptère français Dixmude, transportant le commandement de la force commune,...
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