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À La Une - Israël

Accusé de viol par un ancien détenu du Hezbollah, un ex-officier israélien demande des dommages et intérêts

"Captain George" se plaint de ne plus pouvoir trouver de travail.

Moustafa Dirani et son fils en 2004. Photo AFP

Un ancien officier israélien accusé d'avoir infligé des mauvais traitements et d'avoir violé lors d'interrogatoires Moustapha Dirani, un Libanais membre du Hezbollah, a réclamé dimanche 1,4 million de dollars de dommage et intérêts à l'Etat, ont indiqué les médias.

 

Cet officier surnommé "Captain George", dont le véritable nom n'a pas été rendu public, avait été limogé il y a quelques années de l'armée en raison notamment des méthodes qu'il avait utilisées pour interroger Moustapha Dirani, a précisé la deuxième chaîne de télévision privée. Les télévisions israéliennes ont diffusé dimanche des extraits d'une vidéo des interrogatoires de Moustapha Dirani, où l'ont voit les enquêteurs israéliens lui ordonner de se déshabiller.

 

Moustafa Dirani, un responsable du Hezbollah, avait été enlevé au Liban-sud le 21 mai 1994 pour servir de monnaie d'échange contre des informations sur le sort de l'aviateur israélien Ron Arad, capturé lors d'un raid au Liban en 1986. Il avait été libéré en janvier 2004 dans le cadre d'un échange de prisonniers. En janvier 2004, peu avant sa libération, il  avait témoigné devant un tribunal de Tel-Aviv sur les sévices corporels et sexuels qu'il affirmait avoir subis lors de son interrogatoire.

Son avocat avait demandé des réparations d'un montant de 1,3 million de dollars, mais aucun tribunal israélien ne s'est pour le moment prononcé sur la recevabilité de la plainte. Moustafa Dirani avait notamment accusé le dénommé George, qu'il décrit comme un tortionnaire sadique et brutal, de l'avoir violé au moyen d'une matraque de police.

 

Interrogé récemment le visage flouté par la deuxième chaîne de télévision, "Captain George" avait nié avoir torturé Moustapha Dirani et affirmé qu'il avait toujours agi en obéissant aux ordres de ses supérieurs. "Mes supérieurs m'ont abandonné, je suis traité comme un bouc émissaire et depuis que je ne suis plus dans l'armée, je n'ai pas réussi à trouver du travail", a-t-il affirmé pour justifier sa demande de dommages et intérêts auprès de l'armée et du ministère de la Défense.

Un ancien officier israélien accusé d'avoir infligé des mauvais traitements et d'avoir violé lors d'interrogatoires Moustapha Dirani, un Libanais membre du Hezbollah, a réclamé dimanche 1,4 million de dollars de dommage et intérêts à l'Etat, ont indiqué les médias.
 
Cet officier surnommé "Captain George", dont le véritable nom n'a pas été rendu public, avait été limogé il y a...

commentaires (6)

Brava Tina... c'est très fin!!

Ali Farhat

14 h 01, le 24 janvier 2012

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Commentaires (6)

  • Brava Tina... c'est très fin!!

    Ali Farhat

    14 h 01, le 24 janvier 2012

  • Et puis quoi encore ? On doit peut-être s'apitoyer sur le sort de ce pauvre soldat poussé par ses supérieurs au viol? Si de l'autre côté de la frontière au sud ils pensent violer notre intelligence, alors ils se fourrent la matraque dans l'oeil!!!

    Tina Chamoun

    12 h 17, le 24 janvier 2012

  • Merci Michele de ta sensibilite pour un probleme qui devrait touche tous les libanais.

    Jaber Kamel

    10 h 50, le 24 janvier 2012

  • "Viole au moyen d'une matraque de police"! Quelle barbarie! Et on veut desarmer le Hezbollah?!

    Michele Aoun

    06 h 15, le 24 janvier 2012

  • Ce genre d'horreur est connu par les forces de la résistance depuis bien longtemps, il suffit d'interroger les rescapés des camps de concentration israélien au sud Liban, interroger les libérés de la prison de Khiam en 2000, après la débandade sioniste, la pudeur des gens du sud a toujours fait de ces actes un sujet tabou, et pendanr que les racistes et xénophobes sionistes négocient, les méthodes restent les mêmes, comme déshabiller, uriner sur des cadavres ou des prisonniers déshumanisés. Ce pays raciste ne connaitra la paix que le jour où il exprimera des excuses mondiales et livrera les criminels à la base de cette politique , comme l'ont fait les alliés à Nuremberg.

    Jaber Kamel

    13 h 15, le 23 janvier 2012

  • Qu'ils soient criminels, nous le savons tous, mais... ! Quelle différence y aurait-il entre enfiler une matraque à un prisonnier, urines sur des cadavres, tenir un prisonnier ne laisse etc. etc,... notre guerre avec tous ces étrangers n'est pas de domination qu'ils veulent nous imposer mais elle est également et surtout CULTURELLE ET MORALE!

    Ali Farhat

    11 h 31, le 23 janvier 2012

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