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« Et pourquoi pas nous ? » se demandent les Anglais

Et si c'était, enfin, l'année de l'Angleterre après tous ces échecs ? C'est en tout cas le message que font tranquillement passer, tour à tour, avant le début de l'Euro 2016, les Trois Lions, emmenés par de nombreux jeunes insouciants et décomplexés.
« Et pourquoi pas nous? » a d'ailleurs ouvertement lancé mardi l'attaquant Daniel Sturridge au sortir du premier entraînement de l'Angleterre, qui reste sur une humiliation historique au premier tour du Mondial 2014 avec un point en trois matches. « Quand vous regardez en arrière, il y a des équipes de Manchester United et Liverpool, ainsi que d'autres, qui ont eu des équipes jeunes. Il a fallu du temps pour que ça prenne, et puis le succès est venu. Je crois qu'on peut faire ça. Je ne vois pas pourquoi on n'y arriverait pas au prétexte que l'on est jeune. L'âge n'a rien à voir », a assuré le joueur de Liverpool.
Avec une moyenne d'âge de 25,8 ans, l'Angleterre a pourtant la 2e équipe la plus jeune. Les Trois Lions, ou lionceaux en l'occurrence, n'avaient plus été aussi tendres en tournoi depuis le Mondial 1958. « On est prêt. J'espère que tout le monde a à l'esprit que c'est notre chance, est venu marteler hier le joueur Chris Smalling. On a beaucoup de joueurs qui ont brillé toute la saison, et j'espère que celle-ci va se finir de façon spectaculaire, ce qu'on attend tous. »
Dans le passé, l'Angleterre, seulement vainqueur du Mondial 1966 à domicile, a souvent clamé ainsi que son heure était venue. Mais là, nulle trace de cette morgue et arrogance ancestrales. Il faut plutôt y voir le signe d'un groupe frais, qui a donné les clés du camion à des gamins alors que seuls Wayne Rooney, Gary Cahill, James Milner et Tom Heaton ont plus de 30 ans.

Une équipe excitante
« Individuellement, on sort tous d'une bonne période, on se sent frais et excités d'être de la fête. On a un groupe plutôt confiant, mais je ne crois pas nécessairement qu'il faille désigner des objectifs. On doit prendre les matches comme ils viennent. On n'a pas peur donc, voyons où cela peut nous mener », a poursuivi Smalling, en désignant la méthode à employer pour se rapprocher du Graal.
La sélection peut s'appuyer sur neuf victoires cette saison, dont trois dans la dernière ligne droite de la préparation, et seulement deux défaites pour entretenir sa confiance, même si la qualité de jeu n'est pas toujours au rendez-vous. « C'est crucial, est convaincu Smalling, car c'est difficile d'être régulier sur la durée. Quand vous débutez mal, c'est difficile de retrouver le fil, donc espérons qu'on pourra continuer comme ça. »
« L'ambiance est super, probablement un peu plus détendue qu'avant, a pour sa part noté Sturridge. Il y a toujours eu de la camaraderie, mais là, ça me semble différent. » « J'aime croire que l'on peut aller au bout, déclare même en toute simplicité Kyle Walker. On ne serait pas là sinon. On a une jeune équipe excitante et j'espère qu'on pourra produire notre jeu sur le terrain, rendre le pays fier. Il faut juste faire ce que l'on sait faire, écouter le coach. »

(Source : AFP)

Et si c'était, enfin, l'année de l'Angleterre après tous ces échecs ? C'est en tout cas le message que font tranquillement passer, tour à tour, avant le début de l'Euro 2016, les Trois Lions, emmenés par de nombreux jeunes insouciants et décomplexés.« Et pourquoi pas nous? » a d'ailleurs ouvertement lancé mardi l'attaquant Daniel Sturridge au sortir du premier entraînement de...

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