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Yémen: des "progrès" dans les pourparlers de paix à Koweït, affirme Londres

Le chef de la diplomatie britannique Philip Hammond en tournée dans la région du Golfe s'est félicité dimanche des "progrès" dans les négociations de paix interyéménites à Koweït, estimant qu'une solution à la crise au Yémen ne pourrait être que politique.

"Au Yémen, des progrès ont été accomplis" dans les difficiles pourparlers entre le gouvernement yéménite et les rebelles chiites houthis, en cours depuis plus d'un mois sous l'égide de l'Onu à Koweït, a déclaré M. Hammond lors d'une conférence de presse avec son homologue saoudien Adel al-Joubeir à Djeddah, sur la mer Rouge.

"Nous devons, tous, continuer à travailler à un règlement. Il n'y a pas d'alternative militaire à un règlement politique au Yémen", a souligné le ministre britannique, après des entretiens avec des dirigeants saoudiens, dont le roi Salmane.

M. Hammond, qui a par ailleurs tenu une réunion avec ses homologues des monarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG), a indiqué avoir aussi évoqué avec ses interlocuteurs la guerre en Syrie, la situation en Libye et les relations avec l'Iran après la levée partielle des sanctions qui frappaient ce pays dans la foulée de l'accord international de juillet dernier sur son programme nucléaire.

La conclusion de cet accord "ne signifie pas que nous fermons les yeux sur les défis que l'Iran continue à poser pour la région", a-t-il dit, citant "les tentatives continues de l'Iran de déstabiliser la région" ou "son programme de missiles balistiques". Ce programme "reste une menace sérieuse pour la paix et viole les résolutions de l'Onu", a indiqué M. Hammond.

Pour sa part, Adel al-Jubeir a insisté de nouveau sur la nécessité pour la communauté internationale de s'assurer que l'Iran ne se dotera pas de l'arme nucléaire. "Nous avons soutenu l'accord tant que nous avions l'assurance que l'Iran ne sera en mesure d'acquérir la capacité nucléaire", a-t-il dit.

Mais il a évoqué les difficiles rapports entre les deux pays qui n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis janvier dernier. L'Iran "est un voisin et nous devons vivre avec. Mais il est difficile de vivre avec un voisin dont l'objectif est de vous détruire", a-t-il dit.

L'Arabie saoudite sunnite et l'Iran chiite s'opposent sur toutes les crises régionales, en particulier en ce qui concerne la Syrie, l'Irak, le Yémen ou encore Bahreïn. Le royaume saoudien est la première étape d'une tournée de trois jours que le ministre britannique effectue dans les monarchies du CCG (qui regroupe aussi Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar).

Le chef de la diplomatie britannique Philip Hammond en tournée dans la région du Golfe s'est félicité dimanche des "progrès" dans les négociations de paix interyéménites à Koweït, estimant qu'une solution à la crise au Yémen ne pourrait être que politique.
"Au Yémen, des progrès ont été accomplis" dans les difficiles pourparlers entre le gouvernement yéménite et les rebelles...