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Moyen Orient et Monde - Terrorisme

L’EI frappe de nouveau dans le Sud-Est yéménite

Deux attaques ont fait près de 50 morts.

Des soldats loyalistes, hier, dans la ville portuaire de Moukalla, peu après les deux attentats meurtriers. Photo AFP

Le groupe État islamique (EI) a signé hier au Yémen un nouvel attentat-suicide qui a fait 41 morts et plus de 60 blessés parmi des recrues de la police dans une région du sud-est du pays.
Après avoir échappé à cet attentat, le chef de la police de la province du Hadramout, le général Moubarak el-Oubthani, a été légèrement blessé dans un deuxième attentat à l'explosif devant son bureau où six de ses gardes du corps ont trouvé la mort, selon une source de la sécurité. Le général Oubthani était sorti indemne tôt hier lorsqu'un kamikaze avait actionné sa ceinture d'explosifs parmi des dizaines de jeunes rassemblés dans un centre de recrutement de la police à Fuwah, dans la banlieue sud-ouest de Moukalla, chef-lieu du Hadramout, a indiqué un responsable provincial à l'AFP.
L'EI, de plus en plus actif dans le sud du Yémen, a indiqué qu'un de ses combattants, identifié comme étant Abou el-Baraa el-Ansari, avait mené l'action-suicide contre « les apostats des forces de sécurité, faisant environ 40 morts et des dizaines de blessés » à Fuwah. Il s'agit de la deuxième opération revendiquée dans ce secteur par l'EI qui n'avait pas auparavant fait acte de présence dans la vaste province du Hadramout, l'un des principaux bastions d'el-Qaëda, fortement implanté depuis une vingtaine d'années dans le sud du Yémen.
L'EI donne l'impression de prendre le relais d'el-Qaëda à Moukalla depuis que les forces gouvernementales, appuyées par une coalition arabe, ont réussi le 24 avril à reprendre cette grande ville portuaire que les combattants d'el-Qaëda contrôlaient depuis un an. Les jihadistes de l'EI et d'el-Qaëda ont profité de la guerre qui oppose depuis mars 2015 les forces loyalistes aux rebelles chiites houthis, alliés aux partisans de l'ex-président Ali Abdallah Saleh, pour intensifier leurs actions dans le sud et le sud-est du Yémen.
Des pourparlers de paix, engagés le 21 avril sous l'égide de l'Onu, se poursuivent à Koweït sans aucune percée significative. Le fossé reste grand entre les délégations du gouvernement et des rebelles, qui s'accusent mutuellement de ne pas respecter une trêve, violée constamment depuis son entrée en vigueur le 11 avril à l'initiative de l'Onu. Lors d'un point de presse hier, le médiateur de l'Onu, Ismaïl Ould Cheikh Ahmad, s'est dit « optimiste » sur l'issue des pourparlers, admettant toutefois qu'il restait « des questions difficiles » à régler. « Le problème, c'est de parvenir à un accord politique clair », a-t-il dit, ajoutant : « La balle est désormais dans le camp des négociateurs. »

(Source : AFP)

Le groupe État islamique (EI) a signé hier au Yémen un nouvel attentat-suicide qui a fait 41 morts et plus de 60 blessés parmi des recrues de la police dans une région du sud-est du pays.Après avoir échappé à cet attentat, le chef de la police de la province du Hadramout, le général Moubarak el-Oubthani, a été légèrement blessé dans un deuxième attentat à l'explosif devant son...

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