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Lula: "Nous n'allons pas accepter un coup d'Etat" au Brésil

L'ex-président brésilien Lula, nommé ministre cette semaine alors qu'il est soupçonné de corruption, a dénoncé vendredi devant une foule de partisans à Sao Paulo (sud-est) les attaques contre la gauche, en prévenant: "Nous n'allons pas accepter un coup d'Etat".

Ovationné par des dizaines de milliers de sympathisants dans le centre de la capitale économique brésilienne, Luiz Inacio Lula da Silva, en tee-shirt rouge, a pris la défense de son héritière politique, la présidente Dilma Rousseff, menacée de destitution pour maquillage présumé des comptes publics.
"Nous n'allons pas accepter la provocation", a clamé le charismatique ancien chef de l'Etat (2003-2011), dont l'entrée au gouvernement jeudi a suscité la controverse, en raison des accusations pesant contre lui, et déclenché un véritable ping-pong judiciaire de suspensions de son investiture par plusieurs juges, annulées ensuite par d'autres tribunaux.

L'homme du miracle socio-économique brésilien des années 2000, attendu comme le messie par un gouvernement au bord du naufrage, n'était pas apparu en public depuis jeudi.
Le Parti des travailleurs (PT, au pouvoir), la Centrale unique des travailleurs (CUT) et d'autres mouvements de gauche mobilisaient vendredi leurs troupes dans plus de 30 villes, cinq jours après des manifestations ayant rassemblé trois millions de Brésiliens contre Mme Rousseff.

A Salvador de Bahia (nord-est), un imposant cortège a rassemblé 50.000 manifestants selon la police, et 100.000 selon les organisateurs.
Dans le centre de la capitale économique Sao Paulo, des dizaines de milliers de militants agitant des drapeaux rouges manifestaient le long de la grande avenue Paulista.

L'ex-président brésilien Lula, nommé ministre cette semaine alors qu'il est soupçonné de corruption, a dénoncé vendredi devant une foule de partisans à Sao Paulo (sud-est) les attaques contre la gauche, en prévenant: "Nous n'allons pas accepter un coup d'Etat".Ovationné par des dizaines de milliers de sympathisants dans le centre de la capitale économique brésilienne, Luiz Inacio Lula...