Le gouvernement israélien a décidé mercredi d'achever rapidement les travaux de construction de la barrière de sécurité autour de Jérusalem et en Cisjordanie occupée, après de nouveaux attentats meurtriers, ont indiqué des responsables gouvernementaux.
Israël, Jérusalem et les Territoires palestiniens ont été mardi et mercredi le théâtre d'au moins six nouvelles attaques anti-israéliennes qui ont fait un mort, un touriste américain, et une quinzaine de blessés, selon la police et les secours. Sept auteurs palestiniens de ces attaques ont été tués, selon la police.
Face à cette vague de violences, il a été décidé lors d'une réunion présidée par le Premier ministre Benjamin Netanyahu "d'achever immédiatement la construction de la barrière autour de Jérusalem et de construire un nouveau tronçon dans le secteur de Tarkumiya (près de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie)", ont indiqué les responsables gouvernementaux dans un communiqué.
Selon les chiffres de l'Office des Nations unies pour l'aide humanitaire (Ocha) publiés en septembre dernier, 64,2% des 710 km de cette barrière ont été déjà érigés. Elle suit plus ou moins le tracé de la "ligne verte" qui sépare Israël de la Cisjordanie. Mais elle se trouve à 85% du côté de la Cisjordanie et isole 9,4% du territoire palestinien.
La barrière complique considérablement les déplacements des Palestiniens qui accusent le gouvernement israélien de vouloir établir de fait de nouvelles frontières. En 2004, la Cour internationale de justice l'a déclarée contraire au droit international.
M. Netanyahu a également décidé lors de la réunion de "fermer les médias qui diffusent des incitations à la violence", ont ajouté les responsables gouvernementaux.
Le gouvernement israélien accuse l'Autorité palestinienne d'entretenir la vague actuelle de violences en diffusant, notamment via les médias palestiniens, des messages encourageant les attaques anti-israéliennes. Il a également été décidé de "promouvoir une législation rapide" visant à punir les employeurs sur le territoire israélien de Palestiniens sans permis de travail et de procéder à des annulations en nombre plus important de ces permis.
La très grande majorité des attaques anti-israéliennes ont été commises depuis octobre par des Palestiniens de Cisjordanie entrés illégalement en Israël.
Depuis le début octobre, les violences ont coûté la vie à 188 Palestiniens, la plupart tués en perpétrant des attaques, 28 Israéliens, deux Américains, un Erythréen et un Soudanais, selon un décompte de l'AFP.
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