Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - WikiLeaks / Justice

Pour l’Onu, la détention d’Assange est illégale

Des partisans de Julian Assange ont manifesté hier, devant l’ambassade d’Équateur à Londres, réclamant la libération inconditionnelle du fondateur de WikiLeaks. Assange est poursuivi en justice en Suède pour allégations de viol. Niklas Halle’n/AFP

La Suède a annoncé hier qu'un groupe de travail de l'Onu avait jugé illégale la détention du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, qui s'est dit prêt à quitter l'ambassade d'Équateur à Londres, où il est reclus depuis 2012.
L'Australien de 44 ans avait créé la surprise en affirmant dans la nuit de mercredi à jeudi qu'un dénouement était proche. « Si l'Onu annonce demain (hier jeudi) que j'ai perdu mon affaire contre le Royaume-Uni et la Suède, je sortirai de l'ambassade vendredi (aujourd'hui) à midi pour être arrêté par la police britannique », avait-il déclaré dans un communiqué. « Cependant, si je l'emporte et s'il est reconnu que les parties étatiques ont agi illégalement, j'attends la restitution immédiate de mon passeport et la fin de toute nouvelle tentative de m'arrêter », avait-il ajouté, sans préciser ce qu'il ferait dans ce cas de figure. Le ministère suédois des Affaires étrangères a donc levé le suspense sur cette décision : le groupe de travail de l'Onu a estimé que le militant était victime d'une détention arbitraire.
« Le Royaume-Uni va devoir prendre une décision. S'il respecte ses engagements internationaux à l'égard de l'Onu, il doit respecter la décision du groupe de travail basée sur la convention de l'Onu sur les droits civils et politiques. On espère qu'il aura à cœur de libérer Assange », a réagi Christophe Marchand, son avocat belge.
Toutefois, l'incertitude persiste concernant le bénéfice que l'Australien pourrait tirer de cet avis de l'Onu, non contraignant pour les États membres. Il n'a « aucune incidence formelle sur l'enquête préliminaire en cours dans le cadre de la loi suédoise », a indiqué le parquet suédois, chargé de l'enquête sur des accusations de viol lancées par une Suédoise en 2010. Les magistrats suédois ont émis un mandat d'arrêt européen contre Assange. Et le gouvernement britannique s'est empressé de rappeler que du fait de ce mandat d'arrêt, il était « légalement obligé d'extrader M. Assange ».
De son côté, l'Équateur a assuré maintenir sa « protection » de Julian Assange.

(Source : AFP)

La Suède a annoncé hier qu'un groupe de travail de l'Onu avait jugé illégale la détention du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, qui s'est dit prêt à quitter l'ambassade d'Équateur à Londres, où il est reclus depuis 2012.L'Australien de 44 ans avait créé la surprise en affirmant dans la nuit de mercredi à jeudi qu'un dénouement était proche. « Si l'Onu annonce demain (hier...

commentaires (1)

Vive la démocratie à l'intérieur de la démocratie.

FRIK-A-FRAK

10 h 42, le 05 février 2016

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Vive la démocratie à l'intérieur de la démocratie.

    FRIK-A-FRAK

    10 h 42, le 05 février 2016

Retour en haut