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Moyen Orient et Monde - Vatican

Première visite du pape en Afrique : un message de paix et de justice

François est arrivé hier au Kenya, première étape de son voyage à hauts risques, où il a été accueilli par une foule en liesse.

Le pape François est arrivé hier après-midi au Kenya, étape inaugurale de son premier voyage à hauts risques en Afrique, où il a été accueilli par une foule en liesse et des danseurs traditionnels. L'avion papal a atterri peu après 16h30 à l'aéroport international de Nairobi, où le président Uhuru Kenyatta attendait le souverain pontife pour la cérémonie protocolaire. Les rues de la capitale s'étaient parées d'immenses panneaux lui souhaitant la bienvenue en swahili, « Karibu papa Francis », mais aussi en latin, « Grata Franciscus pontifex ».
Le pape devait ensuite s'entretenir avec M. Kenyatta au palais présidentiel. L'occasion pour François, dans un premier discours en anglais et en présence de la classe dirigeante kényane, de dénoncer la corruption et l'écart entre riches et pauvres, maux endémiques du pays. Justice sociale, environnement et dialogue interreligieux devraient être au centre de son étape kényane, un pays dont un tiers de la population est catholique.
Lors du vol, le pape, apparemment détendu, a espéré que son voyage porte des fruits « tant spirituels que matériels » pour les peuples du Kenya, mais aussi de l'Ouganda et de la Centrafrique, où il doit ensuite se rendre.
Alors que la menace d'attaques terroristes plane sur ce voyage, le pontife argentin, qui n'avait encore jamais mis le pied de sa vie en Afrique, a révélé en souriant : « À vrai dire, j'ai davantage peur des moustiques ! »
Pour assurer la sécurité du souverain pontife, les autorités ont déployé quelque 10 000 hommes à Nairobi et les routes empruntées par son convoi ont été fermées. À 78 ans, Jorge Bergoglio prononcera 19 discours à Nairobi, Kampala et enfin Bangui, toujours en proie à des violences intercommunautaires meurtrières. Les services de sécurité français ont déconseillé cette ultime étape en Centrafrique prévue dimanche et lundi. Mais le pape, au tempérament obstiné, ne changera son programme que si des menaces précises pesaient sur les foules, selon ses conseillers. Et dans chacune des trois capitales, il fera comme à son habitude plusieurs trajets en papamobile découverte, au contact de la foule.

« Prière et réflexion »
Aujourd'hui, décrété journée nationale fériée « de prière et de réflexion » au Kenya, il présidera une rencontre œcuménique et interreligieuse, dans un pays comptant de nombreux musulmans et protestants, avant de se rendre au siège de l'Agence des Nations unies pour l'environnement pour évoquer les enjeux de la conférence de Paris sur le climat (COP21), qui s'ouvre lundi.
Pour Jorge Bergoglio, qui a consacré au printemps une encyclique sur la protection de la planète, tout est lié : dégradation climatique, gaspillage, corruption, rejet des pauvres, migrations, guerres... Comme pour illustrer son propos, il se rendra vendredi dans le bidonville de Kangemi, dans le nord-ouest de Nairobi, où il s'adressera aux « mouvements populaires », chrétiens et non chrétiens, pour leur recommander d'organiser ensemble la défense pacifique des pauvres contre toutes les formes d'exploitation.
(Source : AFP)

Le pape François est arrivé hier après-midi au Kenya, étape inaugurale de son premier voyage à hauts risques en Afrique, où il a été accueilli par une foule en liesse et des danseurs traditionnels. L'avion papal a atterri peu après 16h30 à l'aéroport international de Nairobi, où le président Uhuru Kenyatta attendait le souverain pontife pour la cérémonie protocolaire. Les rues de...

commentaires (1)

CE DONT LES PAUVRES ET LES SOUFFRANTS DE KENYA OU D' AILLEURS CE NE SONT PAS DES DANSES TRADITONNELLES,DES CEREMONIES,DES MESSAGES ET AUTRES PRIERES POUR VENIR A BOUT DES SANGSUES DE LA POLITIQUE ET DES MOUSTIQUES DE L'ECONOMIE. ILS VEULENT DES ACTIONS CONCRETES GENRE ABBE PIERRE OU MERE THERESA. L'EGLISE DE DEMAIN SERA UIN EGLISE SOCIALE OU DEVIENDRA UNE SALLE DE THEATRE VIDEE DE SES SPECTATEURS.

Henrik Yowakim

23 h 28, le 26 novembre 2015

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Commentaires (1)

  • CE DONT LES PAUVRES ET LES SOUFFRANTS DE KENYA OU D' AILLEURS CE NE SONT PAS DES DANSES TRADITONNELLES,DES CEREMONIES,DES MESSAGES ET AUTRES PRIERES POUR VENIR A BOUT DES SANGSUES DE LA POLITIQUE ET DES MOUSTIQUES DE L'ECONOMIE. ILS VEULENT DES ACTIONS CONCRETES GENRE ABBE PIERRE OU MERE THERESA. L'EGLISE DE DEMAIN SERA UIN EGLISE SOCIALE OU DEVIENDRA UNE SALLE DE THEATRE VIDEE DE SES SPECTATEURS.

    Henrik Yowakim

    23 h 28, le 26 novembre 2015

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