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Le pape François ne veut pas de "portes blindées" dans l'Eglise

Le pape François a regretté mercredi la multiplications des "portes blindées" dans l'Eglise, affirmant que la sécurité ne devait pas effacer l'hospitalité, à moins de trois semaines du Jubilé de la miséricorde.

"En de nombreux endroits, des portes blindées sont devenues normales. Une Eglise inhospitalière humilie l'Evangile. La porte dit beaucoup de choses d'une maison comme de l'Eglise", a déclaré le pape d'un ton sombre, lors de son audience hebdomadaire place Saint-Pierre à Rome.
"L'Eglise a été encouragée à ouvrir ses portes en ces temps difficiles", a-t-il souligné, dans une allusion à la fois aux personnes en marge de l'institution et aux migrants qu'il a invité les paroisses d'Europe à héberger.
"Tant de gens n'ont pas le courage de frapper à la porte de nos églises", a regretté le pape devant une foule clairsemée, tout en saluant le travail de tous les portiers et concierges, "dans l'Eglise et ailleurs, qui accueillent avec le sourire".

Le pontife argentin n'a cependant pas évoqué les mesures de sécurité prises un peu partout après les attentats de Paris, et en particulier au Vatican, où des millions de pèlerins sont attendus pour l'année sainte qui s'ouvre le 8 décembre.

Ces derniers jours, les forces de l'ordre italiennes sont déployées de manière plus visible aux abords du Vatican et sur la place Saint-Pierre, dont elles assurent traditionnellement la sécurité. A l'intérieur, le service de presse du Vatican a reconnu lundi qu'"une attention accrue" avait été demandée aux forces du micro-Etat.

Conformément à la tradition, des objets déposés dans le mur de brique construit devant la "porte sainte" de la basilique Saint Pierre au terme du Jubilé de l'an 2000 en ont été retirés mardi à la nuit tombée.
Parmi eux, figurent un petit coffre contenant la clef de cette "porte sainte", que le pape doit ouvrir le 8 décembre.

Le pape François a regretté mercredi la multiplications des "portes blindées" dans l'Eglise, affirmant que la sécurité ne devait pas effacer l'hospitalité, à moins de trois semaines du Jubilé de la miséricorde."En de nombreux endroits, des portes blindées sont devenues normales. Une Eglise inhospitalière humilie l'Evangile. La porte dit beaucoup de choses d'une maison comme de...