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Moyen Orient et Monde

Poutine ne se sent pas le « droit » de dire à Assad de quitter le pouvoir

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré hier qu'il ne se sentait pas le « droit » de demander au président syrien Bachar el-Assad de quitter le pouvoir comme l'exigent Occidentaux et pays arabes, à la veille de pourparlers à Vienne sur le conflit en Syrie. « La Syrie est un pays souverain et Bachar el-Assad est le président, élu par le peuple. Avons-nous donc le droit d'évoquer avec lui de telles questions ? Bien entendu, non », a affirmé M. Poutine dans une interview publiée sur le site du Kremlin. « Seuls ceux qui se sentent exceptionnels se permettent de se conduire d'une manière si éhontée, imposant aux autres leur volonté », a-t-il poursuivi dans une claire allusion aux Américains, qui exigent comme leurs alliés le départ de Bachar el-Assad.
Vladimir Poutine a en outre réaffirmé que l'intervention de l'aviation russe en Syrie, entamée le 30 septembre, durerait tout au long de l'offensive des forces gouvernementales. « Les forces russes ont un objectif clair : fournir un soutien aérien à l'offensive de l'armée syrienne contre les terroristes. La présence de nos militaires est liée exclusivement à la réalisation de cet objectif », a souligné le président russe. M. Poutine a également critiqué ce qu'il considère comme un manque de coopération des États-Unis dans le domaine militaire, malgré un mémorandum signé entre les aviations des deux pays pour éviter les incidents dans le ciel syrien. « Ce genre de contacts ne peut en aucun cas être considéré comme une normalisation des contacts militaires (entre Moscou et Washington), qui ont été gelés à leur initiative », a-t-il jugé. Le président russe a néanmoins répété que Moscou était prêt à coopérer avec Washington en Syrie tout en regrettant l'attitude « extrêmement réservée » des Occidentaux face à l'intervention russe.
Pour sa part, le ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond, a déclaré, hier à Prague, que M. Assad « doit partir, dans le cadre de la transition en Syrie ». « Mais nous reconnaissons que s'il y a une transition il pourrait y participer », a ajouté M. Hammond. « Nous restons très clairs : nous n'allons pas chercher à détruire les institutions gouvernementales en Syrie. Nous disons clairement que nous souhaitons maintenir ces institutions », a-t-il insisté.

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré hier qu'il ne se sentait pas le « droit » de demander au président syrien Bachar el-Assad de quitter le pouvoir comme l'exigent Occidentaux et pays arabes, à la veille de pourparlers à Vienne sur le conflit en Syrie. « La Syrie est un pays souverain et Bachar el-Assad est le président, élu par le peuple. Avons-nous donc le...

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