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À La Une - Liban

Une perquisition de l'armée à Maameltein tourne à l'affrontement : 8 tués dont deux soldats

Deux jeunes filles parmi les victimes.

Des échanges de tirs ont eu lieu, dans une boîte de nuit de Maameltein, entre des agents des services de renseignement de l'armée et des repris de justice. L'incident a fait huit victimes : deux soldats et six civils. Photo Hassan Assal.

Une perquisition entreprise par l'armée libanaise, lundi à l'aube, dans une boîte de nuit d'un quartier de Jounieh, au nord de Beyrouth, a mal tourné et fait huit morts.

Des échanges de tirs ont eu lieu, dans une boîte de nuit de Maameltein, entre des agents des services de renseignement militaires et des repris de justice. Certains d'entre eux appartiennent à la famille Zeaïter. L'incident a fait huit victimes : deux de l'armée et six civils, dont deux jeunes filles.

Dans un communiqué, l'armée a indiqué que c'est le repris de justice Mehdi Hussein Zeaïter et ses gardes du corps qui ont tiré en direction de la patrouille. Les militaires ont donc riposté. Mehdi Zeaïter, Ali Ammar et quatre personnes qui les accompagnaient sont décédés. La troupe précise dans son communiqué qu'il y avait 11 avis de recherche à l'encontre de Zeaïter et Ammar ainsi que 6 mandats d'arrêt.

Selon une nécrologie publiée par l'institution militaire, les deux soldats tués sont originaires du Akkar. Il s'agit du sergent chef Maroun Antanios Khoury, 35 ans, et du soldat Michel Zaki Rahbaoui, 21 ans. Le père de ce dernier était un militaire et avait été tué lors des affrontements entre la troupe et les islamistes du groupuscule Fateh el-Islam dans le camp de Nahr el-Bared, au Liban-Nord.

Les forces de l'ordre avaient coupé la route maritime de Jounieh ce qui avait provoqué des embouteillages monstres. Le centre de gestion de trafic rapportait ce matin via son compte Twitter que la circulation a été déviée en raison de "mesures sécuritaires de l'armée libanaise". Il a ensuite indiqué que la route maritime de Beyrouth en direction de Jounieh sera ouverte normalement, à 11 heures.

Lundi matin, le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire, le juge Sakr Sakr, s'est rendu sur place et a inspecté les lieux de l'incident. Il a ensuite chargé la police militaire de commencer les premières investigations. Le juge a également demandé à un médecin légiste d'établir un rapport.

Une perquisition entreprise par l'armée libanaise, lundi à l'aube, dans une boîte de nuit d'un quartier de Jounieh, au nord de Beyrouth, a mal tourné et fait huit morts.
Des échanges de tirs ont eu lieu, dans une boîte de nuit de Maameltein, entre des agents des services de renseignement militaires et des repris de justice. Certains d'entre eux appartiennent à la famille Zeaïter....

commentaires (3)

Seulement 1000 ? Allons, allons.

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

14 h 29, le 02 novembre 2015

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Commentaires (3)

  • Seulement 1000 ? Allons, allons.

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    14 h 29, le 02 novembre 2015

  • Cette photo représente un M113 (époque guerre du Vietnam). Je suis surpris qu'on ne livre pas à l'armée libanaise des transports de troupes (blindés et rapides) et des chars pour contrer les chars de la région genre Merkava et autres engins de morts Des A10 tueurs de chars, des F16 ou de Rafales avions de combat ayant fait leurs preuves pour défendre nos frontières, des missiles sol-air des Apaches ou Tigre pour combattre les blindés et les troupes au sol , etc... Il ne faut pas se retrancher derrière l'excuse "Israel" L'armée libanaise doit être dotée d'armement moderne pour contrer des milices locales lourdement armées Il n'y a pas que le Hezbollah qui est lourdement armé!! La preuve : le Hezbollah peine en Syrie et va certainement atteindre les 1000 tués ... Ce sont des libanais, hélas !

    FAKHOURI

    13 h 43, le 02 novembre 2015

  • Ce n’est pas la première visite effectuée par l’émir , Abdul Mohsen Ben Walid Ben Abdel Aziz al-Saoud au Liban. Ce n’est pas la première fois qu’il mène une opération de trafic de drogues dans son avion privé, à partir de l’aéroport international de Beyrouth.Ce sont les propos d’une partie concernée par le dossier des gangs de drogues au Liban.Les sources ont révélé à Al-Ahednews, que CAPTAPRINCE avait mené des opérations de trafic à deux reprises dans le passé, profitant de son immunité diplomatique et de son avion privé.La source interviewée , a précisé que le bureau de lutte antidrogue a reçu une lettre d'Interpol sur la dernière opération de trafic de drogue. Un fait qui a mené à l’arrestation du captaprince à l’AIB, au moment de quittait le Liban, transportant plus de 1700 KG de drogues.Dans les détails, on rapporte que certains trafiquants de drogues à Beyrouth et dans la Bekaa du Nord étaient surveillés de près, ce qui a permis de suivre les pas du captaprince , qui communiquait avec eux, via des médiateurs. Ces derniers lui avaient assuré les quantités demandées.Le captaprince , les autorités libanaises n’étaient point en mesure d’ignorer le télégramme de l’Interpol, en dépit des périls politiques auxquels le Liban serait exposé, en raison de l’arrestation d’un des membres de la famille bensaoud à Beyrouth.Il semble que des pressions diplomatiques et politiques aient immédiatement été exercées l’ambassade bensaoud et ses alliés locaux .

    FRIK-A-FRAK

    11 h 45, le 02 novembre 2015

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