Le premier juge d'instruction militaire, Riad Abou Ghida, a relâché lundi cinq activistes de la société civile arrêtés après les heurts qui avaient opposé jeudi dernier les militants aux forces de l'ordre dans le centre-ville de Beyrouth. Cinq autres sont toujours détenus.
Plus tôt dans la journée, des proches des détenus ainsi que des avocats et des activistes s'étaient rassemblés devant le Tribunal militaire alors que se tenait la séance d'interrogatoire.
Samedi, le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire, Sakr Sakr, avait engagé des poursuites contre 11 détenus et 19 fugitifs. Ces personnes sont accusées de vandalisme, de jets de pierres contre les forces de l'ordre, d'usage de la force contre elles, ainsi que de dégâts causés à des biens publics et privés.
Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a affirmé que le droit de manifester est stipulé par la Constitution libanaise mais cela n'implique pas le droit de porter atteinte aux biens publics et privés.
Plus tôt dans la journée, des proches des détenus ainsi que des avocats et des activistes s'étaient rassemblés...
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