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Sissi défend les mesures de sécurité à la frontière avec Gaza

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a assuré samedi que les mesures de sécurité adoptées par son pays à la frontière avec la bande de Gaza n'avaient pas pour objectif "de nuire" aux Palestiniens, selon un communiqué de son bureau au Caire.
Fin 2014, l'Egypte a lancé la construction d'une zone tampon dans le nord de sa péninsule du Sinaï à la frontière avec l'enclave palestinienne, afin de détruire les centaines de tunnels creusés depuis Gaza et qui, selon le Caire, sont utilisés par des activistes palestiniens pour fournir des armes aux mouvements jihadistes du Sinaï.
Jeudi, le chef du Hamas dans la bande de Gaza, Ismaïl Haniyeh, a d'ailleurs accusé l'Egypte d'assiéger l'enclave palestinienne en inondant cette zone tampon, alors que depuis plusieurs semaines d'importants travaux de terrassement sont en cours dans le secteur.
"Les mesures prises par l'Egypte pour sécuriser ses frontières orientales se font en coordination totale avec l'autorité palestinienne et ne peuvent pas avoir pour objectif de nuire aux frères Palestiniens dans la bande de Gaza", a affirmé samedi le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, selon un communiqué de la présidence au Caire.
M. Sissi s'exprimait lors d'une rencontre à New York avec le président palestinien Mahmoud Abbas, en marge d'un sommet pour le développement et le climat des Nations unies.
Ces mesures "visent à protéger les frontières égyptiennes et à préserver la sécurité nationale égyptienne et palestinienne", a souligné M. Sissi, selon le communiqué.
Les groupes jihadistes égyptiens ont multiplié les attentats contre les forces de l'ordre dans le nord du Sinaï depuis que l'armée a destitué le président islamiste élu Mohamed Morsi en juillet 2013.
Mardi, l'organisation internationale de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) avait accusé l'Egypte de "violer le droit international" dans le Sinaï en détruisant "des milliers d'habitations" et cultures et en expulsant de force plus de 3.000 familles pour établir la zone tampon.
HRW soulignait d'ailleurs que le Caire "n'a pas présenté de preuves selon lesquelles les insurgés reçoivent un soutien militaire de Gaza".
De son côté, Israël considère ces tunnels comme le principal outil des mouvements islamistes Hamas, qui contrôle Gaza, et Jihad islamique, pour se fournir en armes et contourner le blocus très strict que les Israéliens imposent depuis 2006 au petit territoire palestinien.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a assuré samedi que les mesures de sécurité adoptées par son pays à la frontière avec la bande de Gaza n'avaient pas pour objectif "de nuire" aux Palestiniens, selon un communiqué de son bureau au Caire.Fin 2014, l'Egypte a lancé la construction d'une zone tampon dans le nord de sa péninsule du Sinaï à la frontière avec l'enclave...