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Moyen Orient et Monde - Catastrophe du vol MH370

Les expertises des débris trouvés à La Réunion débuteront demain

Les enquêteurs se sont réunis hier à Paris pour coordonner leur action.

Le directeur général de l’Aviation civile malaisienne, Azharuddin Abdul Rahman, à son arrivée au Palais de justice à Paris. Miguel Medina/AFP

Cinq jours après la découverte d'un fragment d'aile de Boeing 777 sur l'île française de La Réunion, juges, gendarmes et experts aéronautiques français ainsi que malaisiens se sont réunis hier à Paris, pour coordonner leur action dans l'enquête sur la disparition du vol MH370.
Arrivée au Palais de justice de Paris aux alentours de 14h00 heure française, la délégation malaisienne, dirigée par le directeur général de l'Aviation civile, Azharuddin Abdul Rahman, et composée de quatre autres personnes, représentant la Malaysia Airlines et la justice malaisienne, a quitté les lieux deux heures plus tard sans faire de commentaires. Ils se sont entretenus avec l'un des trois juges français chargés de l'affaire, des enquêteurs de la gendarmerie des transports aériens et des représentants du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA). Ils devaient faire le point sur la découverte de ce morceau d'aile d'avion appelé flaperon, qui sera analysé à partir de demain dans un laboratoire militaire de la banlieue de Toulouse, dans le sud-ouest de la France, et des morceaux d'une valise, expertisée dans un laboratoire de la région parisienne. Ils devaient également évoquer les modalités de coopération judiciaire. La justice française s'est en effet saisie de l'affaire car quatre des victimes sont françaises.
Ces prochaines analyses pourraient déterminer s'il s'agit d'un morceau du Boeing 777 du vol MH370, disparu mystérieusement le 8 mars 2014 avec 239 personnes (dont 153 Chinois) à son bord.
Élus, experts et enquêteurs s'attachent toutefois à minimiser les attentes. « Attendons les résultats de l'enquête », a tempéré Marie-Lise Chane-To, première adjointe au maire de Saint-André, la commune de La Réunion où a été retrouvé le débris. « Nous sommes en train de rouvrir une plaie qui n'est peut-être pas fermée et ne le sera probablement jamais. Les familles ont besoin de connaître ce qui s'est passé pour démarrer le deuil, mais, dans un tel contexte, il importe de ne pas donner de fausses espérances », a-t-elle insisté. Seule certitude pour l'instant : le fragment d'aile est bien celui d'un Boeing 777.

Cinq jours après la découverte d'un fragment d'aile de Boeing 777 sur l'île française de La Réunion, juges, gendarmes et experts aéronautiques français ainsi que malaisiens se sont réunis hier à Paris, pour coordonner leur action dans l'enquête sur la disparition du vol MH370.Arrivée au Palais de justice de Paris aux alentours de 14h00 heure française, la délégation malaisienne,...

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