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France: la femme jugée pour huit infanticides avoue ne jamais avoir été violée par son père

Une femme jugée en France pour le meurtre de huit de ses nouveaux nés a avoué lundi ne jamais avoir été violée par son père, contrairement à ce qu'elle avait affirmé durant l'instruction pour expliquer ses actes.

Dominique Cottrez, 51 ans, a craqué à l'issue d'un interrogatoire musclé de son propre avocat, Frank Berton, qui lui demandait de jurer sur la tête de ses deux filles présentes dans la salle qu'elle avait bien été violée par son père (décédé en 2007) durant sa jeunesse.
Elle a crié "non" à plusieurs reprises avant de fondre en larmes.

La thèse d'agressions sexuelles ou de viols subis dès l'enfance par l'accusée était l'une des pièces maîtresses de la défense en vue d'expliquer les mécanismes poussant une mère à étrangler et stocker dans le secret huit de ses nouveaux-nés.

Ce procès pour infanticides, la plus grave affaire de ce type jugée en France, s'est ouvert jeudi devant la cour d'assises du Nord, à Douai.
L'affaire avait éclaté le 24 juillet 2010, quand deux cadavres de nourrissons avaient été découverts enterrés dans le jardin de l'ancienne maison des parents de Mme Cottrez dans le village de Villers-au-Tertre. Six autres corps avaient été ensuite trouvés au domicile de Dominique Cottrez, une aide-soignante mariée et mère de deux filles adolescentes.

Son aveu laissait lundi certaines questions encore irrésolues, notamment parce que sa réponse a concerné les viols de son père et non pas directement la relation incestueuse qu'elle disait avoir noué avec lui alors qu'elle était adulte, jusqu'à sa mort en 2007. Dominique Cottrez avait dit avoir eu peur que les enfants dont elle était enceinte soient issus de cette relation.

Le procès a aussi abordé la question de l'obésité de l'accusée, invoquée par Dominique Cottrez pour justifier son mal être et son refus des examens médicaux.

Une femme jugée en France pour le meurtre de huit de ses nouveaux nés a avoué lundi ne jamais avoir été violée par son père, contrairement à ce qu'elle avait affirmé durant l'instruction pour expliquer ses actes.Dominique Cottrez, 51 ans, a craqué à l'issue d'un interrogatoire musclé de son propre avocat, Frank Berton, qui lui demandait de jurer sur la tête de ses deux filles...