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Barils d'explosifs en Syrie: France et Espagne veulent une action de l'Onu

La France et l'Espagne se sont engagées vendredi à lancer une nouvelle initiative auprès du Conseil de sécurité des Nations unies contre les attaques aux barils d'explosifs en Syrie qui, selon des ONG, sont l'une des principales causes de décès dans le pays en guerre.

La résolution adoptée en ce sens en février 2014 par le Conseil de sécurité exigeant la fin des bombardements au moyen de barils d'explosifs menés, selon les pays occidentaux, par le régime du président Bachar el-Assad depuis des hélicoptères.
Mais aucune action n'a été entreprise pour mettre en œuvre cette mesure du Conseil, où la Russie a systématiquement usé de son veto pour bloquer les résolutions visant le président syrien.

Lors d'une réunion vendredi, les quinze membres du Conseil ont entendu les rapports d'organisations de défense des droits de l'homme, faisant état du lourd bilan humain causé par ces bombardements et appelant à une action pour mettre fin à la violence.
"La communauté internationale est, d'une même voix, en train de dire +Arrêtez les bombes aux barils d'explosifs+", a lancé l'ambassadeur espagnol Roman Oyarzun Marchesi, à l'issue de la réunion.
De son côté, l'ambassadeur de France François Delattre a qualifié la réunion de "point de départ du processus pour que nous utilisions toute option, outil, instance à notre disposition" pour mettre un terme à ces attaques.
Mais les ambassadeurs n'ont pas précisé les mesures qui pourraient être envisagées, ni quelle attitude la Russie pourrait adopter face à d'éventuelles sanctions contre Damas.

Selon l'ONG Human rights watch, 6.589 personnes ont été tuées par des barils d'explosifs depuis le début en mars 2011 d'une révolte contre le régime de Bachar el-Assad, qui s'est ensuite transformé en une guerre civile complexe.
Depuis l'adoption de la résolution l'an dernier, ce sont 3.831 personnes qui été tuées par ces barils, poursuit HRW.
Au total, environ 230.000 personnes ont trouvé la mort dans le conflit syrien, a indiqué au Conseil l'émissaire de l'Onu Staffan de Mistura dans un message vidéo.

La semaine dernière, 70 pays ont signé une lettre dénonçant auprès du Conseil de sécurité le largage par l'armée syrienne de barils d'explosifs sur les civils en Syrie. Ni la Chine, ni la Russie ne faisaient partie des signataires.
Le président syrien nie les accusations occidentales selon lesquelles son régime mène des attaques chimiques au chlore depuis des hélicoptères. Ces derniers mois, 45 attaques de ce genre ont été répertoriées.

La France et l'Espagne se sont engagées vendredi à lancer une nouvelle initiative auprès du Conseil de sécurité des Nations unies contre les attaques aux barils d'explosifs en Syrie qui, selon des ONG, sont l'une des principales causes de décès dans le pays en guerre.La résolution adoptée en ce sens en février 2014 par le Conseil de sécurité exigeant la fin des bombardements au moyen...