Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde - Nucléaire iranien

Tractations de dernière minute : flou total sur les chances d’un accord

Un échec ne signifierait pas automatiquement la rupture et la fin de toutes les négociations, soulignent les protagonistes de part et d'autre.

Les tractations se sont poursuivies dans la nuit, à l’hôtel Beau Rivage Palace de Lausanne. Brendan Smialowski/AFP

L'incertitude était encore totale hier soir sur les chances de parvenir à un accord sur le nucléaire iranien avant la date butoir du 31 mars, et les tractations de Lausanne devaient se prolonger dans la nuit pour tenter de surmonter les derniers obstacles. « Il y a toujours des points difficiles. Nous travaillons très dur pour les résoudre, nous allons travailler tard dans la nuit et demain, avec l'objectif de parvenir à quelque chose », a déclaré hier soir le secrétaire d'État américain John Kerry à CNN, lors d'une pause dans les discussions.
« Il est vraiment temps maintenant de prendre des décisions » pour parvenir à une entente, a exhorté de son côté la porte-parole du département d'État américain Marie Harf, estimant à « 50/50 » les chances d'un accord.
Dans la journée, un diplomate occidental avait déclaré qu'il était « maintenant temps de dire oui ou de dire non », résumant la frustration grandissante des négociateurs devant des discussions qui s'éternisent.
L'Iran et les grandes puissances réunies au sein du groupe P 5+1(États-Unis, Grande-Bretagne, Russie, Chine, France et Allemagne) sont censés aboutir aujourd'hui à une première entente fondamentale pour poursuivre les négociations et finaliser tous les détails techniques d'un accord global pour le 30 juin.
Le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrov a quitté Lausanne hier soir indiquant qu'il y reviendrait aujourd'hui en cas de progrès.

« Situation historique »
« Nous n'avons aucune idée de ce qui se passera si nous n'y parvenons pas le 31 mars. Nous devrons regarder précisément où nous en sommes et décider de ce qui se passera ensuite. Je ne veux rien prédire de ce qu'il adviendra », a déclaré Marie Harf. Elle a toutefois souligné que
Washington n'entendait pas « se précipiter pour conclure un mauvais accord ».
Un échec ne signifierait pas automatiquement la rupture et la fin de toutes les négociations, soulignent les protagonistes de part et d'autre.
Mais tous s'accordent à dire que la situation serait beaucoup plus compliquée et difficile, en raison notamment des contraintes internes aux États-Unis et en Iran, où les opposants à un accord seront confortés en cas d'échec des discussions de Lausanne.
« On est dans une situation historique », tous les chefs de la diplomatie des pays négociateurs sont présents, a fait valoir un diplomate occidental. « On a le sentiment que c'est maintenant que ça doit se faire », a-t-il noté.
Un avis loin d'être partagé par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui, de Jérusalem, est revenu à la charge hier contre toute entente avec l'Iran. « Les pays modérés et responsables de la région, en particulier Israël et beaucoup d'autres États, seront les premiers à subir les conséquences de cet accord », a-t-il lancé.
(Source : AFP)

L'incertitude était encore totale hier soir sur les chances de parvenir à un accord sur le nucléaire iranien avant la date butoir du 31 mars, et les tractations de Lausanne devaient se prolonger dans la nuit pour tenter de surmonter les derniers obstacles. « Il y a toujours des points difficiles. Nous travaillons très dur pour les résoudre, nous allons travailler tard dans la nuit et...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut