Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

GB/jihad en Syrie : une école de Londres de nouveau sous le feu des projecteurs

Quatre des cinq lycéennes britanniques à qui il a été interdit de quitter le pays de crainte qu'elles puissent rejoindre la Syrie viennent de la même école londonienne que les trois adolescentes parties dans ce pays en février, a-t-on appris vendredi.

La Haute Cour de Londres avait interdit la semaine dernière à ces cinq jeunes filles, âgées entre 15 et 16 ans, de voyager à l'étranger, mais n'avait pas rendu public quelle école elles fréquentaient.

Une semaine plus tard, après un recours déposé par la presse britannique estimant que la question était d'intérêt public, la Haute Cour a finalement décidé de divulguer le nom de l'établissement, qui n'est autre que la Bethnal Green Acadamy, située dans le quartier de Tower Hamlets, dans l'est de Londres.

Contrairement aux premières informations, seulement quatre des cinq lycéennes sont toujours scolarisées dans cet établissement, la cinquième adolescente suivant des cours à domicile.

C'est la même école que fréquentaient Kadiza Sultana, 16 ans, Shamina Begum, 15 ans, et Amira Abase, 15 ans, dont la fugue à la mi-février en Syrie, où elle sont soupçonnées d'avoir rejoint les djihadistes du groupe Etat islamique, a été très médiatisée.

Plus d'un mois après leur départ, on est sans aucune nouvelle des trois lycéennes.

Une quatrième jeune fille de la même école, Sharmeena Begum, 15 ans, avait quitté le pays en décembre et les autorités pensent qu'elle se trouve, elle aussi, en Syrie. Ce qui porte à au moins huit le nombre de lycéennes du même établissement à être parties ou suspectées de vouloir se rendre dans les territoires contrôlés par l'EI.

Même si le quartier de Tower Hamlets est l'un des plus difficiles du Royaume-Uni, la Bethnal Green Acadamy, qui compte environ 1 200 élèves, jouit d'une très bonne réputation. Après la disparition des trois adolescentes en février, le directeur de l'école, Mark Keary, avait dit qu'il n'avait "aucune indication que la radicalisation des jeunes filles ait eu lieu au collège".

Les chiffres officiels font état pour l'heure de 600 à 700 Britanniques qui seraient partis combattre en Syrie, parmi lesquels près de 300 seraient rentrés au Royaume-Uni. Par ailleurs, un peu moins d'une trentaine de jeunes filles ont également rejoint l'EI, selon Scotland Yard.

Quatre des cinq lycéennes britanniques à qui il a été interdit de quitter le pays de crainte qu'elles puissent rejoindre la Syrie viennent de la même école londonienne que les trois adolescentes parties dans ce pays en février, a-t-on appris vendredi.La Haute Cour de Londres avait interdit la semaine dernière à ces cinq jeunes filles, âgées entre 15 et 16 ans, de voyager à...